Creation of a set with video repository of emergency care for victims of sexual assault, intended for hospital gynecologists, not specialized in forensic medicine, in areas without a legal medicine unit for female victims
Rôle du médecin gynécologue non spécialisé en médecine légale dans la prise en charge en urgence des victimes d’agression sexuelle en zone dépourvue d’UMJ. Élaboration et Création d’un set de prise en charge en urgence des victimes d’agression sexuelle à destination de l’examinateur médecin gynécologue non spécialisé en médecine légale en zone dépourvue d’UMJ
Résumé
Sexual assault is a medico-legal emergency within the first 7 days. In France, 24,600 complaints of rape and attempted rape were registered in 2020. Only 30% of victims of rape or attempted rape have been medically monitored for this purpose. The early medical care will have to collect and preserve the evidence. The objective is to improve emergency care for victims of sexual assault, in areas lacking UMJ by gynecologists who do not specialize in forensic medicine.
METHODS: Carrying out a review of the literature, epidemiological records, the 2016 CNGOF repository, reference works in forensic medicine, recommendations from a group of experts in infectious diseases, guidelines on forensic analysis of drugs facilitating sexual assault and the penal code.
RESULTS: A set of emergency care for female victims of sexual assault, offered to gynecologists not specialized in forensic medicine, in areas lacking UMJ, consisting of a video repository, a resource document and summary forms.
CONCLUSION: Early management decreases the risk of complications, improves the effectiveness of post-exposure treatments and increases the chances of providing evidence from the examination. The care must be holistic and carried out with specialized teams, in dedicated structures. However, pending the development of these structures in French territories without UMJ, the hospital gynecologist must be able to be the first emergency responder to this care for women victims of sexual assault.
L’agression sexuelle est une urgence médico-légale dans les 7 premiers jours. En France 24600 plaintes pour viols et tentatives de viols ont été enregistrées en 2020. Seules 30% des victimes de viol ou tentative de viol ont été suivies médicalement à cet effet. La prise en charge médicale précoce se devra de prélever et conserver les preuves. L’objectif est d’améliorer la prise en charge en urgence des victimes d’agressions sexuelles, dans les zones dépourvues d’UMJ par les gynécologues non spécialisés en médecine légale.
METHODES : Réalisation d’une revue de la littérature, les relevés épidémiologiques, le référentiel CNGOF de 2016, les ouvrages de référence en médecine légale, les recommandations de groupe d’experts en infectiologie, les lignes directrices sur l’analyse criminalistique des drogues facilitant l’agression sexuelles et du code pénal.
RESULTATS : Un set de prise en charge en urgences des victimes femmes d’agressions sexuelles, proposé aux gynécologues non spécialisé en médecine légale, dans les zones dépourvues d’UMJ constitué d’un référentiel vidéo, un document ressource et des formulaires de synthèse.
CONCLUSION : La prise en charge précoce diminue le risque de complications, améliore l’efficacité des traitements post-exposition et augmente les chances d’apport de preuves issues de l’examen. La prise en charge doit être holistique et menée avec des équipes spécialisées, dans des structures dédiées. Cependant dans l’attente du développement de ces structures dans les territoires français dépourvus d’UMJ, le gynécologue hospitalier doit pouvoir être le premier intervenant en urgence de cette prise en charge pour les femmes victimes d’agression sexuelle.
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