Analyse du ressenti et des pratiques des internes de médecine générale sur l'utilisation des analogues lents de l'insuline chez la personne atteinte d'un diabète de type 2
Abstract
L'inertie thérapeutique reste la règle dans la prise en charge du diabète de type 2. Il existe de nombreuses difficultés dans l'utilisation des analogues lents de l'insuline chez les médecins généralistes. Il n'existe pas de travaux s'étant intéressés aux pratiques et ressenti des internes de médecine générale sur le sujet.
Matériels et méthodes : étude qualitative par entretiens semi-dirigés chez 11 internes de médecine générale pendant l'année universitaire 2019-2020. Analyse thématique du contenu après retranscription écrite des entretiens.
Résultats : les pratiques des internes de médecine générale interrogés sont globalement en accord avec les recommandations de la HAS, bien qu'il existe quelques particularités. Les IMG rapportent des difficultés à l'utilisation des analogues lents de l'insuline. Ces difficultés concernent les différents acteurs de soins, dont l'interne de médecine générale, le cursus médical et le mode de pratique actuel de la médecine générale libérale.
À l'inverse, certains éléments sont facilitateurs, comme le passage en stage de diabétologie, une formation adéquate, un travail en collaboration étroite avec les autres acteurs de santé et l'adaptation des pratiques médicales.
Conclusion : si nos données se confirment, il est impératif de repenser la formation des futurs généralistes à l'utilisation des analogues lents de l'insuline pour limiter au mieux l'inertie thérapeutique dans la prise en charge du diabète de type 2.
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