Influence of sarcopenia on severity of acute pancreatitis
Impact de la sarcopénie sur la sévérité de la pancréatite aiguë
Abstract
Background: Nutritional status influences the prognosis of many diseases. While obesity is known to
be a risk factor for severe acute pancreatitis (SAP), little evidence exists on the influence of sarcopenia.
The aim of this study was to evaluate the influence of sarcopenia on the occurrence of SAP and to
determine the performances of anthropometric indices in order to predict severe forms. Method: We conducted a single-centre retrospective study at Caen University Hospital between
January 2014 and December 2017. Sarcopenia was assessed by measuring the psoas muscle area
(PMA) on a CT scan performed during hospitalization to obtain the PMA/BMI ratio. Indexed to body
surface area, we obtained a ratio called Sarcopancreatic Index (SI) which was independent of gender
differences in measurement. SAP was defined by the presence of infected necrotizing pancreatitis or
persistent organ failure. Results: On the 503 patients included in our analysis, 73 (14.5%) had SAP. SI was independently
associated with the occurrence of SAP (OR=1.455 CI [1.028-2.061]; p=0.0346), as were visual
analogue scale, creatinine and albumin. Based on these parameters, we created a score named
Sarcopenia Severity Index (SSI). The SSI had an area under the ROC curve at 0,84, which was
comparable to Ranson score (0.87) and superior to BMI or SI alone in predicting SAP.
Conclusion: Sarcopenia appears to be associated with the occurrence of PAS. Its assessment should
be considered to predict more efficiently the occurrence of a severe form of acute pancreatitis.
Introduction : l’état nutritionnel influence le pronostic de nombreuses pathologies. S’il est établi que l’obésité est un facteur de risque de pancréatite aiguë sévère (PAS), peu de données existent quant à l’influence de la sarcopénie. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’influence de la sarcopénie sur la survenue d’une PAS et de mesurer les performances d’indices anthropométriques pour prédire ces formes sévères. Méthode : nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique au CHU de Caen entre janvier 2014 et décembre 2017. La sarcopénie a été évaluée par mesure de l’aire des muscles psoas (AP) sur un scanner réalisé durant l’hospitalisation afin d’obtenir le rapport AP/IMC. Rapporté à la surface corporelle, on obtenait un indice nommé Indice Sarcopancréatique (IS) qui s’affranchissait des différences de mesure entre sexes. La PAS était définie par la présence d’une infection de coulées de nécrose ou d’une défaillance d’organe persistante. Résultats : sur les 503 malades inclus dans notre analyse, 73 (14,5 %) ont présenté une PAS. L’IS était indépendamment associé à la survenue d’une PAS (OR = 1,455 IC [1,028-2,061] ; p = 0,0346), de même que l’Échelle Visuelle Analogique, la créatininémie et l’albuminémie. À partir de ces variables, nous avons construit un score nommé Sarcopenia Severity Index (SSI). Le SSI présentait une aire sous la courbe ROC à 0,84 comparable à celle du score de Ranson (0,87) et supérieure à l’IMC ou à l’IS isolé pour prédire un épisode de PAS. Conclusion : la sarcopénie semble être associée à la survenue d’une PAS. Son évaluation pourrait être un élément à considérer pour prédire plus efficacement la survenue d’une forme sévère de PA.
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