Intérêt de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des macrosomes durant le dernier trimestre de grossesse : étude rétrospective bicentrique sur deux ans qui comparait 172 cas de macrosomies à 172 témoins eutrophes - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
Mémoires Année : 2021

Interest of uterine height measurement in the detection of macrosomia during the last trimester of pregnancy: two-year bicenter retrospective study that compared 172 cases of macrosomia to 172 eutrophic controls

Intérêt de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des macrosomes durant le dernier trimestre de grossesse : étude rétrospective bicentrique sur deux ans qui comparait 172 cas de macrosomies à 172 témoins eutrophes

Résumé

Objectives: first step: to analyze the performance of the measurement of the fundal height in the screening of macrosomia fetuses. Second step: to compare the clinic's screening with that of the fetal weight estimate on the third trimester ultrasound.
Method: bi-centric retrospective case / control study between September 2018 and September 2020. First step: patients who gave birth to newborns with a weight greater than the 90th percentile according to the AUDIPOG curves were selected to constitute the "case" group. An equivalent cohort of patients who delivered newborns with a weight between the 10th and 90th percentile made up the “control” group. Second step: after studying the medical files and to analyze a low-risk population, the patients were sorted according to non-inclusion criteria.Conclusion: fundal height has proven to be reliable in screening for macrosomia. The low sensitivity of the third trimester ultrasound and the insignificant FH measurement in the seventh month could be explained by the low number and the revelation of macrosomia until after 32 amenorrhea weeks. It would seem advisable to educate healthcare professionals about the measurement of FH and its interest in screening and to analyze ultrasounds performed after 32 amenorrhea weeks.
Objectifs : premier temps : analyser la performance de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des fœtus macrosomes. Deuxième temps : comparer le dépistage de la clinique à celui de l’estimation du poids fœtal à l’échographie du troisième trimestre.
Méthode : étude en cas/témoins rétrospective bi-centrique entre septembre 2018 et septembre 2020. Premier temps : les patientes ayant accouchées de nouveau-né présentant un poids supérieur au 90ème percentile selon les courbes de l'Association des utilisateurs de dossiers informatisés en pédiatrie, obstétrique et gynécologie (AUDIPOG) ont été sélectionnées pour constituer le groupe « cas ». Une cohorte équivalente de patientes ayant accouchées de nouveau-né présentant un poids compris entre le 10ème et le 90ème percentile composait le groupe « témoins ». Deuxième temps : après étude des dossiers médicaux et pour analyser une population à bas risques, les patientes ont été triées selon des critères de non-inclusion.
Résultats : au total 344 patientes ont été incluses dont un effectif équivalent de 172 patientes dans chaque groupe. L’absence de nombreuses mesures de l'hauteur utérine (HU) aux septièmes et huitième mois dans les dossiers n’a pas permis de mettre en évidence une corrélation entre ces mesures et les poids de naissances des macrosomes. A terme, cette corrélation était de r=0,27. La HU supérieure ou égale à 34cm à terme dépistait 64% des macrosomes avec une sensibilité de 63,9%, une spécificité de 87,8%, une valeur prédictive positive (VPP) de 84% et une Valeur prédictive négative (VPN) de 70,9%. En comparaison, l’estimation du poids fœtal (EPF) supérieur au 90ème percentile dépistait 39% des macrosomes avec une sensibilité de 43,3%, une spécificité de 87,8%, une VPP de 84% et une VPN de 70,9%. Les deux examens de dépistage prouvent donc leur utilité, en effet, à eux deux seulement 25% des macrosomes restent non dépistés.
Conclusion : la hauteur utérine a prouvé sa fiabilité dans le dépistage de la macrosomie. La faible sensibilité de l’échographie du troisième trimestre et la mesure de la HU non significative au septième mois pourrait s’expliquer par le faible effectif et la révélation de la macrosomie qu’après 32 semaines d’aménorrhée (SA). Il semblerait judicieux de sensibiliser les professionnels de santé sur la mesure de la HU et son intérêt dans le dépistage et d’analyser les échographies effectuées au-delà de 32SA.
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Dates et versions

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Identifiants

  • HAL Id : dumas-03565878 , version 1

Citer

Roxane Ponsot. Intérêt de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des macrosomes durant le dernier trimestre de grossesse : étude rétrospective bicentrique sur deux ans qui comparait 172 cas de macrosomies à 172 témoins eutrophes. Médecine humaine et pathologie. 2021. ⟨dumas-03565878⟩
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