Food contaminant exposure and dementia risk in older persons – The Three-City cohort – Bordeaux
Exposition aux contaminants d'origine alimentaire et risque de démence chez le sujet âgé – Cohorte des 3 Cités – Bordeaux
Résumé
Dementia is the leading brain disease of aging, with more than 50 million cases today. There is no treatment for this disease, so prevention is very important. It is a multifactorial disease, with risk factors such as age or low education level, also environmental factors such as BMI, pollution, nutrition. However, a part of environmental risk remains unknown. We are particularly interested in environmental exposures related to dementia. The brain is highly vulnerable to environmental stressors, such as metals or solvents. The main source of exposure to these contaminants is food. We are all exposed to it, everyday, in low doses. Methods : By crossing dietary data from the Three-City cohort nutritional survey (1322 individuals followed for dementia) and ANSES data (contaminants in food) We obtain a base of individual intakes for 1322 individuals and 281 contaminants. We have survival data (15 years of follow-up) and use Cox models to study the association of contaminant intakes with the risk of dementia. Confounding factors identified in the literature are considered, and p-values are corrected using the False Discovery Rate method. Results/Conclusion: Dioxin intakes have been associated with a higher risk of dementia (p-value: 0.02, RR = 1.09 [1.01-1.16]), however it does not withstand correction for multiple tests (p-value corrected: 0.20). This result is still consistent with biological assumptions and epidemiological studies. It has to be confirmed in other studies.
La démence est la principale maladie cérébrale du vieillissement, recensant plus de 50 millions de cas aujourd’hui. Il n’existe pas de traitement à cette maladie, la prévention est alors très importante. C’est une maladie multifactorielle, avec des facteurs de risque tels que l’âge, le niveau de scolarité, mais aussi des facteurs environnementaux tels que l’IMC, la pollution, la nutrition. Cependant, une part du risque environnemental reste inconnu. Nous nous intéressons ici plus particulièrement aux expositions environnementales en lien avec la démence. En effet, le cerveau est très vulnérable aux facteurs de stress environnementaux, tels que les métaux ou les solvants. La principale source d’exposition à ces contaminants est l’alimentation. Nous y sommes alors tous exposés, de façon quotidienne, à faible dose. Méthodes : En croisant les données alimentaires issues d’une enquête nutritionnelle de la cohorte des 3-Cités (1322 individus suivis pour la démence) et les données de l’ANSES (teneur en contaminants dans les aliments) nous obtenons une base d’apports individuels pour 1322 individus et 281 contaminants. Nous sommes en présence de données de survie (15 ans de suivi) et utilisons les modèles de Cox afin d’étudier l’association des apports en contaminants avec le risque de démence. Des facteurs de confusion identifiés dans la littérature sont pris en considération, et les p-valeurs sont corrigées à l’aide de la méthode du False Discovery Rate. Résultats/Conclusion : Les apports en dioxines ont été associés à un risque plus élevé de démence (p-valeur : 0.02, RR = 1.09 [1.01-1.16]), cependant celle-ci ne résiste pas à la correction pour les tests multiples (p-valeur corrigée : 0.20). Ce résultat est tout de même cohérent avec les hypothèses biologiques et les études épidémiologiques. Il sera à confirmer dans d’autres études.
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