Optimization of biological control against Aphis gossypii on cucurbits in Mayotte through the use of banker plants
Optimisation de la lutte biologique contre Aphis gossypii sur cucurbitacées à Mayotte par l’utilisation des plantes relais
Abstract
Aphis gossypii is a polyphagous aphid that attacks cucumber. To control this aphid, banker plants can be used near the cucumber crop to avoid use of pesticides. This technique is based on the use of a non-crop plant attracting an alternative host. This alternative host attracts natural enemies of Aphis gossypii (predators and parasitoids). The feasibility of this technique was tested in this study in the context of agriculture in Mayotte between April and August 2021. Thus, corn was used as a banker plant near a cucumber greenhouse. Several technical difficulties were observed, because corn is not cultivated at this season in Mayotte. Moreover, no natural infestation of the alternative host Rhopalosiphum maidis was observed during the study. Thus, it is not possible to conclude on the feasibility and efficiency of this technique in Mayotte.
Aphis gossypii est un puceron polyphage qui s’attaque au concombre. Pour lutter contre ce puceron, il est possible de mettre en place des plantes relais à proximité de la culture de concombres afin d’éviter l’utilisation de produits phytopharmaceutiques. Cette technique repose sur l’utilisation d’une plante non commercialisée attirant un hôte alternatif permettant d’attirer des auxiliaires (prédateurs et parasitoïdes en autres) La faisabilité de cette technique a été testée dans le cadre de cette étude dans le contexte particulier de l’agriculture mahoraise entre les mois d’Avril et d’Août 2021. Ainsi, le maïs a été utilisé comme plante relais et a été mis en place à proximité d’une serre de concombre. Plusieurs difficultés techniques ont été observées, notamment car le maïs n’est pas cultivé à cette saison à Mayotte. De plus, aucune infestation naturelle de l’hôte alternatif Rhopalosiphum maidis n’a été observée au cours de l’essai. Ainsi, il n’est pour le moment pas possible de conclure quant à la faisabilité et l’efficacité de cette technique à Mayotte.
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