Point de vue sur la réalisation d'une imagerie cérébrale dans le bilan initial du premier épisode psychotique : pour une modification des recommandations
Abstract
Il est acquis que le premier épisode psychotique (PEP) est considéré comme un problème majeur de santé publique compte tenu de ses conséquences médico-économiques. Nous avons interrogé la question, non consensuelle, de la réalisation systématique d’une IRM cérébrale lors du bilan initial. Nous avons analysé la littérature à l’origine des recommandations actuelles. Cette dernière paraît hautement critiquable, car ne tenant pas compte des avancées majeures réalisées dans les domaines de l’imagerie médicale et de la recherche en psychiatrie. Nous avons ensuite passé en revue l’ensemble des diagnostiques différentiels possibles d’un PEP, rendant compte de l’apport fondamental de l’IRM et de ses nouvelles séquences dans ce contexte, en portant un regard particulier sur les encéphalites auto-immunes. De plus, nous avons évoqué les changements de paradigmes en psychiatrie qui nous amènent à repenser la schizophrénie comme une maladie à part entière. Les progrès de l’imagerie permettent d’envisager des biomarqueurs fiables de l’évolution de la maladie rendant alors possible une prise en charge individualisée et optimisée. Enfin nous avons envisagé les conditions de réalisation de cette IRM systématique, dont le cadre devrait être strict, tel que suggéré par les projets régionaux ARIANES et PREDIPSY/PSYMAC.
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Bernard Simon. Thèse d'exercice de médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale (UPJV).pdf (5.84 Mo)
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