Le terme « bienveillance » apparaît régulièrement dans les textes officiels émanant du Ministère de l’Education Nationale. L’enjeu est de favoriser le bien-être des élèves afin d’améliorer la qualité des apprentissages. Nous nous sommes interrogées sur les mécanismes physiologiques qui le permettent ainsi que sur le rôle de l’enseignant. La recherche en éducation, la recherche scientifique et les neurosciences affectives et sociales expliquent comment le bien-être d’un enfant optimise le développement de son cerveau, donc de ses capacités cognitives. L’analyse de questionnaires à destination d’élèves et d’enseignants nous ont permis de retenir et d’expérimenter des pratiques de classe au quotidien contribuant au bien-être des élèves en adéquation avec les programmes officiels. Nous avons pu établir que l’adoption d’une conduite bienveillante, l’expression des émotions, notamment à travers divers domaines disciplinaires, et la cohérence cardiaque améliorent le bien-être des élèves en sollicitant les compétences des programmes en vigueur.