Adaptation des mesures de réduction des risques et de la communication par les différentes parties prenantes, dans le cadre d’un scandale sanitaire : exemple de la dépakine® - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance
Mémoires Année : 2021

Adaptation of risk reduction measures and communication by all stakeholders in a health scandal: example of depakine®

Adaptation des mesures de réduction des risques et de la communication par les différentes parties prenantes, dans le cadre d’un scandale sanitaire : exemple de la dépakine®

Résumé

Depakine®, trade name for valproic acid, is an antiepileptic drug marketed in 1967 by the laboratory SANOFI. It is a first-line treatment in the management of epilepsy, a pathology that can be disabling for the 500,000 people who have it in France. Although highly effective, it is highly teratogenic, since it has been proven that this molecule exposes a risk of congenital malformations in children exposed in utero of more than 10%, as well as significant neurodevelopmental disorders of up to 30 to 40% of cases. The risks of this drug have been demonstrated in scientific literature since the 1980s and many alerts have been issued. However, in France, it was not until 2015 that its prescription and delivery were regulated. Today, many risk reduction measures have been put in place, and the consideration given to the prenatal risks of valproic acid has evolved positively in recent years, in the interest of patients, but must not stop here. Indeed, many women are still exposed to valproic acid and there is a real lack of perspective in order to offer the epileptic patient a reliable therapeutic strategy in her management. The object of this work is to understand the adaptations of risk reduction measures and communication that have been carried out by the various stakeholders, public or private, and their impact thanks to a field survey carried out with health professionals.
La Dépakine®, nom commercial de l’acide valproïque, est un antiépileptique commercialisé en 1967 par le laboratoire SANOFI. Il s’agit d’un traitement de première intention dans la prise en charge de l’épilepsie, pathologie qui peut se révéler invalidante pour les 500 000 personnes qui en sont atteintes en France. Bien que très efficace, il est hautement tératogène, puisqu’il a été prouvé que cette molécule expose à un risque de malformations congénitales chez les enfants exposés in utero de plus de 10%, ainsi que des troubles neurodéveloppementaux importants allant jusqu'à 30 à 40% des cas. Les risques de ce médicament sont démontrés dans la littérature scientifique depuis les années 1980 et de nombreuses alertes ont été faites. Cependant, en France, il a fallu attendre 2015 pour que sa prescription et sa délivrance soient encadrées. Aujourd’hui, de nombreuses mesures de réduction des risques ont été mises en place, et la considération accordée aux risques prénataux de l’acide valproïque a évoluée positivement ces dernières années, dans l’intérêt des patientes, mais ne doit pas s’arrêter là. En effet, de nombreuses femmes se voient encore exposées à l’acide valproïque et il existe un réel manque de recul afin de proposer à la patiente épileptique une stratégie thérapeutique fiable dans sa prise en charge. L’objet de ce travail est de comprendre les adaptations des mesures de réduction du risque et de la communication qui ont pu être réalisées par les différentes parties prenantes, publiques ou privées, et leur impact grâce à une enquête terrain réalisée auprès de professionnels de santé.
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Dates et versions

dumas-03618315 , version 1 (24-03-2022)

Identifiants

  • HAL Id : dumas-03618315 , version 1

Citer

Pauline Hairon. Adaptation des mesures de réduction des risques et de la communication par les différentes parties prenantes, dans le cadre d’un scandale sanitaire : exemple de la dépakine®. Sciences pharmaceutiques. 2021. ⟨dumas-03618315⟩
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