L'association du jeûne intermittent à l'activité physique a-t-elle un effet synergique sur la réduction des facteurs de risques cardiovasculaires modifiables ?
Résumé
Introduction : les facteurs de risques cardiovasculaires modifiables sont présents chez la majorité des patients consultant en médecine générale. Leur prise en charge est souvent complexe et repose en grande partie sur des thérapeutiques médicamenteuses. Une meilleure prise en charge de ces facteurs de risques nécessite des modifications thérapeutiques du mode de vie.
L'objectif de notre travail est d'examiner les effets attribués à la combinaison d'un jeûne intermittent et de l’activité physique chez l'homme, en supposant l’existence d'un effet synergique bénéfique sur les facteurs de risques cardiovasculaires modifiables.
Matériel et méthodes : Il s'agit d'un travail bibliographique avec un recueil d'articles effectué entre février 2020 et juillet 2021. Les dernières méta-analyses et revues de la littérature ont été sélectionnées, ainsi que tous les articles pertinents parus après celles-ci puis répartis en trois axes majeurs.
Résultats : les articles qui ont analysé le jeûne intermittent, sont tous en faveurs d'effets anthropométriques favorables, avec des pertes de poids allant de 1,4 à 8,5 kg et de masse grasse entre 2,1 et 5,4 kg. Le profil lipidique est également amélioré de même que la glycémie et la résistance à l'insuline.
L'activité physique entraîne une réduction du poids (0,8 à 5,9 kg) et de la masse grasse (1,4 à 5,9 kg) dans des proportions comparables à celles obtenues avec le jeûne intermittent, ainsi qu'une amélioration des profils lipidique et glucidique. L'association du jeûne intermittent à l'activité physique montre des améliorations aussi bien sur la composition corporelle, avec une réduction du poids (1,2 à 6,0 kg), de la masse grasse (1,5 à 5,0 kg), ainsi que des changements bénéfiques sur le plan lipidique. Les études comparatives de plusieurs modalités montrent un effet supérieur ou égal de l'association par rapport à chaque modalité individuelle.
Conclusion : les résultats des études suggèrent que la combinaison du jeûne intermittent à l'activité physique, pourrait avoir un effet supérieur par rapport à chaque intervention prise séparément. Cette synergie ne peut pour autant pas être affirmée du fait du petit nombre d'études et de biais structurels. Elle représente toutefois une piste majeure dans la prévention des maladies non-transmissibles.
L'objectif de notre travail est d'examiner les effets attribués à la combinaison d'un jeûne intermittent et de l’activité physique chez l'homme, en supposant l’existence d'un effet synergique bénéfique sur les facteurs de risques cardiovasculaires modifiables.
Matériel et méthodes : Il s'agit d'un travail bibliographique avec un recueil d'articles effectué entre février 2020 et juillet 2021. Les dernières méta-analyses et revues de la littérature ont été sélectionnées, ainsi que tous les articles pertinents parus après celles-ci puis répartis en trois axes majeurs.
Résultats : les articles qui ont analysé le jeûne intermittent, sont tous en faveurs d'effets anthropométriques favorables, avec des pertes de poids allant de 1,4 à 8,5 kg et de masse grasse entre 2,1 et 5,4 kg. Le profil lipidique est également amélioré de même que la glycémie et la résistance à l'insuline.
L'activité physique entraîne une réduction du poids (0,8 à 5,9 kg) et de la masse grasse (1,4 à 5,9 kg) dans des proportions comparables à celles obtenues avec le jeûne intermittent, ainsi qu'une amélioration des profils lipidique et glucidique. L'association du jeûne intermittent à l'activité physique montre des améliorations aussi bien sur la composition corporelle, avec une réduction du poids (1,2 à 6,0 kg), de la masse grasse (1,5 à 5,0 kg), ainsi que des changements bénéfiques sur le plan lipidique. Les études comparatives de plusieurs modalités montrent un effet supérieur ou égal de l'association par rapport à chaque modalité individuelle.
Conclusion : les résultats des études suggèrent que la combinaison du jeûne intermittent à l'activité physique, pourrait avoir un effet supérieur par rapport à chaque intervention prise séparément. Cette synergie ne peut pour autant pas être affirmée du fait du petit nombre d'études et de biais structurels. Elle représente toutefois une piste majeure dans la prévention des maladies non-transmissibles.
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