La newsletter payante d’information : vers un nouveau contrat de lecture de la presse en ligne
Résumé
Chaque nouveau format ou innovation médiatique est accompagné de discours évoquant une révolution, un salut ou une mort annoncée pour le secteur des médias.
Les profondes transformations du secteur de l’information tant dans la diffusion (site web, applications, réseaux sociaux…) que dans la production (écriture web, data, rapidité…) et dans la réception (attention, confiance…) expliquent une crise aussi bien économique que sociale et de confiance de la presse qui justifie ces discours technocentrés et cette quête du salut.
Il est évident qu’un format seul ne peut sauver la presse de difficultés si profondes. Néanmoins, toute nouvelle tendance médiatique émerge de ces défis du secteur, éclaire des usages, et propose des solutions. C’est le cas de la newsletter éditorialisée.
Cette tendance médiatique vient des États-Unis et fait son chemin en France avec Brief.me, Bulletin, Vert ou encore Climax ainsi qu’une multitude d’autres acteurs. Elle confirme une fatigue de l’information en continu et un retour à l’édition, une volonté de construire une relation plus directe entre producteur et consommateur de l’information, une recherche de plus d’indépendance journalistique et paradoxalement (mais pas tant) un retour au journal papier.
La newsletter aide à faire le tri et une sélection de l’information selon ses goûts et centres d’intérêts, par un ou des journalistes qui se montrent et incarnent l’objet pour reconstruire la confiance. Étant envoyée à travers la messagerie électronique elle s’émancipe des algorithmes et se donne le temps de produire une information aboutie, vérifiée et enrichie.
Finalement, le courriel, grâce à la newsletter éditorialisée, incarne un retour de la presse à ses origines. La newsletter est revenue à l’artisanat de l’information, aux lettres de journalistes, au journaliste gate keeper qui n’est pas régi par les plateformes sociales et géants du web. La newsletter participe d’une réinvention par le support d’un journalisme d’antan.
Les profondes transformations du secteur de l’information tant dans la diffusion (site web, applications, réseaux sociaux…) que dans la production (écriture web, data, rapidité…) et dans la réception (attention, confiance…) expliquent une crise aussi bien économique que sociale et de confiance de la presse qui justifie ces discours technocentrés et cette quête du salut.
Il est évident qu’un format seul ne peut sauver la presse de difficultés si profondes. Néanmoins, toute nouvelle tendance médiatique émerge de ces défis du secteur, éclaire des usages, et propose des solutions. C’est le cas de la newsletter éditorialisée.
Cette tendance médiatique vient des États-Unis et fait son chemin en France avec Brief.me, Bulletin, Vert ou encore Climax ainsi qu’une multitude d’autres acteurs. Elle confirme une fatigue de l’information en continu et un retour à l’édition, une volonté de construire une relation plus directe entre producteur et consommateur de l’information, une recherche de plus d’indépendance journalistique et paradoxalement (mais pas tant) un retour au journal papier.
La newsletter aide à faire le tri et une sélection de l’information selon ses goûts et centres d’intérêts, par un ou des journalistes qui se montrent et incarnent l’objet pour reconstruire la confiance. Étant envoyée à travers la messagerie électronique elle s’émancipe des algorithmes et se donne le temps de produire une information aboutie, vérifiée et enrichie.
Finalement, le courriel, grâce à la newsletter éditorialisée, incarne un retour de la presse à ses origines. La newsletter est revenue à l’artisanat de l’information, aux lettres de journalistes, au journaliste gate keeper qui n’est pas régi par les plateformes sociales et géants du web. La newsletter participe d’une réinvention par le support d’un journalisme d’antan.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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