Hypocreatininemia in dogs and cats : retrospective observational study
Hypocréatininémie chez le chien et le chat : étude rétrospective observationnelle sur 5 ans
Résumé
This study is a descriptive retrospective study of dogs and cats presented with decreased plasma creatinine at the National Veterinary School of Toulouse between January 1, 2015 and June 1, 2020. An overrepresentation of dogs under one year of age and small dogs was observed. The median weight was 10 kg. More than a quarter of the dogs (25.3%) had received corticosteroid treatment within the previous 15 days. Likewise, an overrepresentation of cats less than one-year-old has been observed. The median weight was 3.65 kg. 10.4% of the cats had received corticosteroids in the previous 15 days. Almost a quarter (24.5%) of cats over 8 years old had hyperthyroidism. In dogs and cats, more than a fourth of the population (26.0% et 29.4%, respectively) did not present any of the retained putative risk factors. This suggests that a significant proportion of animals had hypocreatininaemia without an underlying cause. The results of this study should be compared to a control population
Cette étude est une étude rétrospective descriptive des chiens et des chats ayant présenté une hypocréatininémie à l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse entre le 1er janvier 2015 et le 1er juin 2020. Une surreprésentation des chiens âgés de moins d’un an et des chiens de petit format a été observée. La médiane de poids était de 10 kg. Plus d’un quart des chiens (25.3%) avaient reçu un traitement corticoïde dans les 15 jours précédents. De même, une surreprésentation des chats âgés de moins d’un an a été observée. La médiane de poids était de 3.65 kg. 10.4% des chats avaient reçu des corticoïdes dans les 15 jours précédents. Près d’un quart (24.5%) des chats de plus de 8 ans présentaient une hyperthyroïdie. Chez le chien et le chat, près d’un quart de la population (26.0% et 29.4%, respectivement) ne présentaient aucun des facteurs de risque potentiels retenus. Ceci suggère qu’une proportion importante d’animaux présentaient une hypocréatininémie sans cause sous-jacente. Les résultats de cette étude doivent être confrontés à une population contrôle ne présentant pas d’hypocréatininémie.
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