Le rôle de la communication dans une opinion publique en dissensus sur des sujets d’intérêt général : les cas de l’environnement avec l’Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs en France et de la culture avec le Teatro Valle Occupato en Italie
Résumé
Ce mémoire s’intéresse au rôle de la communication dans une opinion publique en dissensus sur des sujets d’intérêt général. Afin de cadrer cette étude et de lui donner un périmètre concret, nous avons choisi d’analyser et de mettre en regard deux terrains d’intérêt général dans les domaines de l’environnement et de la culture. Nous avons ainsi identifié l’Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) et le projet Cigéo en France et le Teatro Valle Occupato en Italie.
Dans un premier temps, nous nous sommes attachées à mieux comprendre le concept d’intérêt général, afin de voir comment il s’était construit et comment il avait évolué au fil du temps. Cette analyse nous a permis de nous rendre compte que l’évolution de ce concept dans l’histoire avait eu des conséquences concrètes dans l’opinion publique aujourd’hui et créait des tensions et des incompréhensions en son sein.
Nous avons ensuite exploré la façon dont ces tensions et ces incompréhensions se concrétisaient sur nos terrains en analysant le dissensus développé dans l’opinion publique autour des déchets radioactifs et du Teatro Valle Occupato. Nous avons constaté qu’il existait un dissensus allant de radical à modéré dans l’opinion publique sur ces deux sujets d’intérêt général. Mais nous avons également observé que ce dissensus n’était pas nécessairement partagé par l’ensemble de l’opinion publique, voire que celle-ci était dans sa grande majorité paradoxalement indifférente à des sujets qui devraient pourtant être capitaux pour elle.
Dans notre dernière partie, nous avons tenté de comprendre le rôle que pourrait avoir la communication dans ce contexte, si elle pouvait donner du sens et apaiser les tensions. Nous avons vu qu’informer était important mais que l’information ne suffisait pas à elle seule à donner du sens, de par la multitude de parties prenantes impliquées dans la communication sur nos deux terrains. Nous avons également souligné le rôle primordial du politique dans cette problématique de sens et avons déterminé que la communication ne pouvait pas à elle seule résoudre le dissensus dans l’opinion publique sans l’implication des politiques.
Enfin, nous avons pris acte du rôle fondamental de la communication dans l’accompagnement du dissensus par la volonté d’ouverture et de dialogue qu’elle se doit d’instaurer au sein de l’opinion publique, non que l’atteinte d’un consensus soit un but en soi, mais pour faciliter les relations au sein d’une société démocratique.
Pour conclure, la communication a bien un rôle à jouer dans une opinion publique en dissensus sur des sujets d’intérêt général, même si ce concept demeure flou. Elle peut apaiser les tensions en créant un dialogue constructif et en usant de transparence et elle peut contribuer à donner du sens. Mais cela ne pourra se faire sans la pleine coopération des politiques et la participation active des citoyens.
Dans un premier temps, nous nous sommes attachées à mieux comprendre le concept d’intérêt général, afin de voir comment il s’était construit et comment il avait évolué au fil du temps. Cette analyse nous a permis de nous rendre compte que l’évolution de ce concept dans l’histoire avait eu des conséquences concrètes dans l’opinion publique aujourd’hui et créait des tensions et des incompréhensions en son sein.
Nous avons ensuite exploré la façon dont ces tensions et ces incompréhensions se concrétisaient sur nos terrains en analysant le dissensus développé dans l’opinion publique autour des déchets radioactifs et du Teatro Valle Occupato. Nous avons constaté qu’il existait un dissensus allant de radical à modéré dans l’opinion publique sur ces deux sujets d’intérêt général. Mais nous avons également observé que ce dissensus n’était pas nécessairement partagé par l’ensemble de l’opinion publique, voire que celle-ci était dans sa grande majorité paradoxalement indifférente à des sujets qui devraient pourtant être capitaux pour elle.
Dans notre dernière partie, nous avons tenté de comprendre le rôle que pourrait avoir la communication dans ce contexte, si elle pouvait donner du sens et apaiser les tensions. Nous avons vu qu’informer était important mais que l’information ne suffisait pas à elle seule à donner du sens, de par la multitude de parties prenantes impliquées dans la communication sur nos deux terrains. Nous avons également souligné le rôle primordial du politique dans cette problématique de sens et avons déterminé que la communication ne pouvait pas à elle seule résoudre le dissensus dans l’opinion publique sans l’implication des politiques.
Enfin, nous avons pris acte du rôle fondamental de la communication dans l’accompagnement du dissensus par la volonté d’ouverture et de dialogue qu’elle se doit d’instaurer au sein de l’opinion publique, non que l’atteinte d’un consensus soit un but en soi, mais pour faciliter les relations au sein d’une société démocratique.
Pour conclure, la communication a bien un rôle à jouer dans une opinion publique en dissensus sur des sujets d’intérêt général, même si ce concept demeure flou. Elle peut apaiser les tensions en créant un dialogue constructif et en usant de transparence et elle peut contribuer à donner du sens. Mais cela ne pourra se faire sans la pleine coopération des politiques et la participation active des citoyens.
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