Étude phénologique du hêtre (Fagus sylvatica L., 1753) dans la réserve naturelle de la Massane
Résumé
With the increase in temperatures due to climate change, questions related to the resilience of ecosystems are increasingly being asked. The distribution zones of plant species change, and the phenology of species is modified. Temperate broadleaf and mixed forests, such as beech forests (Fagus sylvatica L.), are the majority biome in France and are also strongly affected by this climate change. Trees have cyclic events differentiated into phenological stages, such as budbreak. Differences in budbreak date have been observed in beech in the Massane Reserve, which could be the result of local adaptation. We studied this beech forest with statistical analysis and GWAS approaches, with the aim of finding a genetic factor that could explain this difference in budbreak date. We were able to confirm the presence of “early” and “normal” budbreakers. This difference in budbreak is not due to an ecological determinism, but there is a correlation with temperatures. However, preliminary results show that there is no genetic factor associated with different budbreak dates.
Avec l’augmentation des températures due au changement climatique, les questions liées à la résilience des écosystèmes se posent de plus en plus. Les zones de distribution des espèces végétales changent, et la phénologie des espèces est modifiée. Les forêts tempérées caducifoliées mixtes, telles que les forêts de hêtres (Fagus sylvatica L.), sont le biome majoritaire en France et sont elles aussi fortement touchées par ce changement climatique. Les arbres ont des événements cycliques différenciés en stades phénologiques, tels que le débourrement. Il a été remarqué des différences de date de débourrement chez le hêtre dans la Réserve de La Massane, qui pourraient être le fruit d’une adaptation locale. Nous avons étudié cette hêtraie avec des analyses statistiques et des approches GWAS, dans le but de trouver un facteur génétique pouvant expliquer cette différence de date de débourrement. Nous avons pu confirmer la présence d’individus “précoces” et “normaux” en ce qui concerne le débourrement. Cette différence de débourrement n’est pas due à un déterminisme écologique, mais il existe une corrélation avec les températures. Cependant, les résultats préliminaires montrent qu’il n’y a pas de facteur génétique associé aux différentes dates de débourrement.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|