La fin d’une époque du cinéma : Le Mépris (1963) de Jean-Luc Godard, La Nuit américaine (1973) de François Truffaut
Résumé
Dans La Nuit américaine (1973), le metteur en scène Ferrand, incarné par François Truffaut
lui-même, déclare : « En même temps qu’Alexandre, toute une époque du cinéma va disparaître. On
abandonne les studios, les films se tourneront dans les rues, sans vedette et sans scénario. On ne fera
plus de film comme Je vous présente Paméla. » Dix ans plus tôt dans Le Mépris (1963) de Jean-Luc
Godard, Francesca Vanini, l’assistante du producteur américain Jérémie Prokosch, annonçait la fin
du cinéma. Ces métafilms sont traversés par le thème de la fin. Une menace tragique plane. Certains
personnages meurent, d’autres fuient, d’autres encore mettent un terme à leur carrière ou à leurs
histoires d’amour.
Une atmosphère agitée enveloppe Le Mépris et La Nuit américaine. La période dans laquelle
s’inscrivent ces films est notamment marquée par une crise mondiale de l’industrie
cinématographique. En outre, la sortie de La Nuit américaine le 24 mai 1973 sonne la fin de
l’amitié entre les deux réalisateurs de la Nouvelle Vague. Mais si Le Mépris et La Nuit américaine
s’inscrivent dans un contexte troublé et sont traversés par le motif de la fin, ils portent aussi en eux
une incroyable force vitale et convoquent toute une mythologie du cinéma. La fin serait-elle une
renaissance ?
Domaines
Art et histoire de l'art
Fichier principal
DE-ROCHAMBEAU_Capucine_La-fin-d-une-époque-du-cinéma.pdf (141.87 Mo)
Télécharger le fichier
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|---|
Licence |