Practice survey about the diagnosis of secondary hypertension due to primary aldosteronism in primary care
Enquête de pratiques sur le diagnostic de l'hypertension artérielle secondaire à un hyperaldostéronisme primaire en médecine générale
Résumé
Introduction: Primary aldosteronism (PA) is a frequent cause of hypertension (HTN), associated to higher morbidity and mortality, with efficient treatments, potentially curable but suffering from sub-optimal diagnosis. The goal of this study was to investigate about current diagnostic practices in primary care, in order to find some improvement axes. Materials and methods: A observational, descriptive, quantitative study was performed by means of an online survey made of six clinical vignettes and sent to general practitioners from Picardy (France) randomly chosen. Results: 82 usable replies were collected. PA was mentioned depending on the situation in 6,1% to 59,4% of the answers. Aldosterone-renin ratio (ARR) was chosen as the diagnostic test in 51,2% of the responses. 3,7% of the replies were reporting correct diagnostic pathway in case of PA suspicion. Discussion: Sub-optimal PA diagnosis is linked to difficulties recognizing evocative situations and using correctly ARR under good conditions. Concise recommendations reachable for general practitioners and better collaboration between medical specialties could help improving PA diagnosis. Conclusion: In light of current knowledge, PA can be viewed as a public health problem. GP must occupy a prominent place in its diagnosis.
Introduction : l'hyperaldostéronisme primaire (HAP) est une cause fréquente d'hypertension artérielle (HTA), associée à une morbi-mortalité importante, avec des traitements efficaces, mais souffrant d'un sous-diagnostic important. L'objectif de cette étude était d'enquêter sur les pratiques actuelles de diagnostic de l'HAP en médecine générale afin d'en tirer des axes d'amélioration. Matériel et méthodes : il s'agissait d'une étude observationnelle, descriptive et quantitative, au moyen d'un questionnaire dématérialisé composé de six vignettes cliniques faisant appel à des situations courantes et évocatrices d'HAP, adressé à des médecins généralistes picards choisis au hasard. Résultats : 82 réponses exploitables ont été collectées. L'HAP était évoqué selon les situations dans 6,1% à 59,4% des réponses. Le rapport rénine-aldostérone (RAR) était choisi comme test diagnostique dans 51,2% des réponses. 3,7% des réponses faisaient état d'un cheminement diagnostique correct en cas de suspicion d'HAP. Discussion : le sous-diagnostic de l'HAP est lié à des difficultés de reconnaissance des situations évocatrices et de mise en œuvre du diagnostic par le RAR dans les bonnes conditions. Des recommandations concises et accessibles aux médecins généralistes et une meilleure collaboration entre les différentes spécialités pourraient améliorer le diagnostic. Conclusion : au vu des données actuelles, l'HAP peut être considéré comme un problème de santé publique. Le médecin généraliste se doit d'occuper une place de choix dans son diagnostic.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : CC BY - Paternité
Licence : CC BY - Paternité