Vaginal fold prolapse in bitches: a retrospective study of 67 cases (2017-2021)
Hyperplasie vaginale chez la chienne : étude rétrospective de 67 cas (2017 et 2021)
Résumé
Vaginal hyperplasia, also known as vaginal fold prolapse, affects the young bitch while in proestrus or estrus, less frequently near parturition. Although its physiopathology remains unclear, an increased response to estradiol concentration in the blood is suspected. First, a bibliographic study compiling the current state of knowledge regarding this disease, then, a retrospective study on 67 bitches presented at the teaching hospital of the Veterinary School of Alfort between the 1st of January 2017 and the 31st of December 2021 have been conducted.The aim of the study was triple. Firstly, it was to describe the characteristics of vaginal hyperplasia in these bitches. Secondly, to estimate the percentage of relapse during the following heats, after one or more relapses. Finally, to estimate the percentage of occurrence of vaginal hyperplasia in bitches that belong to the same family. In our sample, it seems that vaginal hyperplasia of the first degree are the most frequent ones, and are incidental findings during heat tracking. The more severe the hyperplasia is, the more these relapses occur, when the bitches have not been spayed consecutively to the first vaginal hyperplasia. In our sample, the severity of the relapses seems stable, or increased. In our sample, the majority of the breeds are brachycephalic breeds, but other dog breeds are also represented. A prospective study would be interesting as a complement to the present one.
L'hyperplasie vaginale, également appelée ptôse vaginale ou prolapsus vaginal, est une affection qui touche la chienne, en prooestrus ou oestrus ou moins fréquemment en fin de gestation. Bien que la physiopathologie soit encore mal comprise, une réponse exacerbée au taux circulant d'oestrogènes dans le sang semble en cause. Après une étude bibliographique permettant de dresser un état des lieux des connaissances autour de cette affection, une étude rétrospective a été menée chez 67 chiennes examinées au Centre hospitalier universitaire vétérinaire d'Alfort – Animaux de compagnie (ChuvA-Ac), entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2021. L'objectif de cette étude était triple. Il s'agissait : premièrement de décrire les caractéristiques des hyperplasies vaginales des chiennes ; deuxièmement, d'estimer le pourcentage de récidive aux chaleurs suivantes, après un premier épisode d'hyperplasie vaginale, ou après un ou plusieurs épisodes de récidive ; enfin, d'estimer la prévalence de survenue d'hyperplasie vaginale chez les chiennes de la même famille. Dans notre échantillon, les hyperplasies vaginales de degré 1 sont les plus fréquentes et correspondent à des découvertes fortuites au cours de suivis de chaleurs. Plus le degré d'hyperplasie est élevé, plus le risque de récidive semble élevé, en l'absence de stérilisation, avec une récidive de degré égal ou supérieur au premier épisode. Dans notre échantillon, les races brachycéphales sont majoritairement représentées mais d'autres races sont également présentes. Une étude prospective serait intéressante pour compléter ce travail de thèse.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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