La mesa autónoma de Bogotá. Les limites de la reconnaissance des cabildos urbains en Colombie - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2022

La mesa autónoma de Bogotá. Les limites de la reconnaissance des cabildos urbains en Colombie

Résumé

This work questions the place of the native population in the city of Bogotá. Since the adoption of the multiculturalist Constitution of 1991, Colombia recognizes certain specific rights to natives. However, these are mechanically linked to their presence in a rural territory, the “resguardo”. Moreover, since the adoption of decree 612 of 2015 and under the indigenous organizations’ drive, present on its territory, the Bogotá city hall has put in place a new legal framework: 14 communities organized into “cabildos” are now recognized as interlocutors with the institutions concerning multicultural public policies. This recognition is not without perverse effects because a part of the urban native population remains excluded from this process.
Este trabajo cuestiona el lugar de la población indígena en la ciudad de Bogotá. Si desde la Constitución multiculturalista de 1991, Colombia reconoce a las poblaciones étnicas unos derechos específicos, en el caso de los indígenas estos resultan estar automáticamente vinculados a la presencia en un territorio rural, el resguardo. Pero desde la adopción del decreto 612 de 2015 y bajo la presión de las organizaciones indígenas presentes en su territorio, la Alcaldía Mayor de Bogotá estableció un nuevo marco legal : 14 comunidades, organizadas en cabildos, están ahora reconocidas como interlocutores de las instituciones en materia de políticas públicas multiculturalismos. Sin embargo, este reconocimiento tiene efectos perversos, y una parte de la población indígena urbana queda por excluida de este proceso.
Ce mémoire interroge la place de la population indigène dans la ville de Bogotá. Si depuis l’adoption de la Constitution multiculturaliste de 1991, la Colombie reconnaît certains droits spécifiques aux populations ethniques, dans le cas des indigènes, ceux-ci sont mécaniquement liés à leur présence sur un territoire rural, le resguardo. Mais depuis l’adoption du décret 612 de 2015 et sous l’impulsion des organisations indigènes présentes sur son territoire, la mairie de Bogotá a mis en place un nouveau cadre légal : 14 communautés organisées en cabildos sont alors reconnus comme interlocuteurs des institutions en matière de politiques publiques multiculturalistes. Mais cette reconnaissance n’est pas sans effets pervers, et une partie de la population indigène urbaine reste exclue de ce processus..
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Citer

Clément Morot. La mesa autónoma de Bogotá. Les limites de la reconnaissance des cabildos urbains en Colombie. Littératures. 2022. ⟨dumas-03974944⟩
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