Place of general practitioners in contraception fails leading to voluntary abortion : quantitative observational cross-sectional study
Place des médecins généralistes dans les échecs de contraception menant à l'interruption volontaire de grossesse : étude quantitative observationnelle transversale
Résumé
Introduction : Les françaises utilisent la contraception mais elles ont aussi recours à l'IVG avec pas moins de 232 000 IVG en 2019. Le généraliste occupe un rôle majeur en matière de prévention. Il paraissait intéressant d'interroger les femmes ayant recours à l'IVG au sujet des informations qu'elles avaient reçues par celui-ci au sujet de la contraception. Matériel et méthodes : Etude quantitative observationnelle descriptive multicentrique transversale, questionnaire déposé dans 3 centres de planification familiale. Résultats 252 patientes ont été inclues. Elles étaient informées au sujet de la contraception dans 50% des cas mais rarement à l'écrit. La contraception d'urgence était utilisée dans 8,7% des cas. 57,9% s'estimaient suffisamment informées par leur généraliste. Parmi elles la plupart bénéficiait d'un suivi gynécologique par ce dernier. Discussion : La population était comparable à celles de 2011 et 2019 de l'étude de la DREES. Les femmes étaient d'autant plus satisfaites des informations que leur avait délivrées leur généraliste que ce dernier s'investissait dans leur suivi gynécologique. Mais plusieurs axes d'améliorations pouvaient être imaginés : la prescription d'une contraception d'urgence sur l'ordonnance de la contraception, multiplier les supports d'informations et poursuivre les efforts des généralistes dans l'investissement dans le suivi gynécologique. Conclusion : L'implication du généraliste dans le suivi gynécologique de ses patientes est indispensable. La promotion de la contraception d'urgence et la multiplication des supports d'information pourraient aider à diminuer le nombre d'IVG.
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