La collection Dior Haute-Couture Printemps-Été 2021, « Le Château du tarot » : magie, ésotérisme et sorcellerie. La taromancie comme point d’ancrage identitaire et mythique de la Maison Dior : au cœur de tensions sémiotiques et temporelles
Résumé
Alors que la crise sanitaire de la Covid-19 déclenche un confinement général, les marques de luxe se voient contraintes d’annuler leurs défilés et d’innover dans les supports d’introduction de leurs collections au grand public. Avec sa collection Haute-Couture Printemps-Été 2021, Dior parvient à susciter l’admiration et la fascination : lorsque la ligne de vêtements est dévoilée via le court-métrage Le Château du tarot, réalisé par l’artiste italien Matteo Garrone, c’est tout l’ADN et le mythe de la Maison qui est souligné.
Entre magie et taromancie, le récit cinématographique nous plonge dans l’histoire de la marque et de son fondateur, à travers de subtiles références sémiotiques. Tout au long de la quête initiatique protagoniste, le spectateur erre dans les dédales labyrinthiques du château de conte de fées, à la recherche d’une identité ; tandis que la question universelle « qui suis-je ? » bascule la compréhension philosophique de la narration vers une problématique plus sociétale, sociale et féministe.
Du registre militant à l’engagement « sustainable » : comment comprendre la figure omniprésente de la sorcière dans le dévoilement de la collection et le storytelling de la marque ? Entre références ancestrales et ancrage contemporain : quelles sont les tensions temporelles à l’œuvre dans notre sujet ? Quel rôle le dispositif artistique et culturel joue-t-il dans le cadre de cette collection ? En quoi notre sujet n’est-il que le révélateur de problématiques du secteur du luxe bien plus profondes et vastes ?
Entre magie et taromancie, le récit cinématographique nous plonge dans l’histoire de la marque et de son fondateur, à travers de subtiles références sémiotiques. Tout au long de la quête initiatique protagoniste, le spectateur erre dans les dédales labyrinthiques du château de conte de fées, à la recherche d’une identité ; tandis que la question universelle « qui suis-je ? » bascule la compréhension philosophique de la narration vers une problématique plus sociétale, sociale et féministe.
Du registre militant à l’engagement « sustainable » : comment comprendre la figure omniprésente de la sorcière dans le dévoilement de la collection et le storytelling de la marque ? Entre références ancestrales et ancrage contemporain : quelles sont les tensions temporelles à l’œuvre dans notre sujet ? Quel rôle le dispositif artistique et culturel joue-t-il dans le cadre de cette collection ? En quoi notre sujet n’est-il que le révélateur de problématiques du secteur du luxe bien plus profondes et vastes ?
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)
Licence : Copyright (Tous droits réservés)
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