Médecine préventive entre 18-30 ans chez les enfants de médecins généralistes : étude quantitative descriptive auprès des enfants de médecins généralistes - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2023

Médecine préventive entre 18-30 ans chez les enfants de médecins généralistes : étude quantitative descriptive auprès des enfants de médecins généralistes

Résumé

Introduction: All parents who are general practitioners have to deal with the issue of medical monitoring their child at some point. The passage of these children to adulthood can pose specific problems: contraception and gynaecological care, risk of mental illness, addictive practices,… How does the general practitioner parent intervene at this time in the prevention that their child need ? How do the children of general practitioners have access to preventive medicine ? Methods: This quantitative descriptive study was based on a computerized questionnaire sent by e-mail to general practitioners inviting them to distribute it to their children between 18 and 30 years of age. Findings: 180 questionnaires were collected and analysed. 69.7% of the daughters of a general practitioner consulted another health professional for reasons of contraception or gynaecology. The parent general practitioner made the first consultation for contraception/gynaecology for 41.9% of their daughters, and prescribed contraception for 69.7% of them. In 24.2% of these cases, there was no questioning, examination or prescription for complementary examination. 78.6% of the de general practitioner’s daughters concerned have performed a vaginal smear, 71.9% are vaccinated against HPV. 44.9% of the daughters and 20.0% of the sons of general practitioners have been screened for Chlamydia. 40.6% of the children of general practitioners have symptoms of depression, 43.9% have other psychological symptoms. Among them, 47.8% have already consulted a health professional for this reason. The parent GP is very often involved in these treatments and in the prescription of psychoactive treatments. 52.2% of children of general practitioner with psychological symptoms had never consulted a health professional. The children of general practitioner with addictive behaviours very rarely discuss this with health professionals. Conclusion: The parent general practitioner often seems to be very involved in preventive medicine with his or her children between the ages of 18 and 30. They are the professionals most consulted by their children, including for preventive reasons. However, there are frequent situations where children of general practitioners would benefit from being able to consult another health professional to improve their care : contraceptive prescription, psychological problems, addiction. The general practitioner parent should be able to encourage and guide his or her children in this direction if necessary.
Introduction : Tous parent médecin généraliste se pose à un moment donné la question du suivi de son enfant. Le passage de celui-ci à à l’âge adulte peut poser des problèmes de santé spécifiques : contraception et prises en charge gynécologique, risque de pathologies mentales, pratiques addictives,… Comment le parent médecin généraliste intervient-il à ce moment-là dans la prévention dont peut avoir besoin son enfant ? Comment les enfants de médecin généralistes ont-ils accès à la médecine préventive ? Méthode : Cette enquête descriptive quantitative a été réalisée à partir d’un questionnaire informatique diffusé par mail à des médecins généralistes les invitant à le transmettre à leurs enfants entre 18 et 30 ans. Résultats : 180 questionnaires ont été recueillis et analysés. 69,7% des filles de médecin généraliste ont consulté un autre professionnel de santé pour des motifs de contraception ou de gynécologie. Le parent médecin généraliste réalise la première consultation de contraception/gynécologie pour 41,9% de leurs filles, il effectue des prescriptions de contraception pour 69,7% d’entre elles. Dans 24,2% de ces prescriptions il n’y a aucun interrogatoire, examen ou prescription d’examen complémentaire. 78,6% des filles des MG concernées ont réalisé une FCV, 71,9% sont vaccinées contre le HPV. 44,9% des filles et 20,0% des fils de médecins généralistes ont eu un dépistage du Chlamydia. 40,6% des enfants de médecins généralistes présentent des symptômes de dépression, 43,9% d’autres symptômes psychologiques. Parmi eux, 47,8% ont déjà consulté un professionnel de santé pour ce motif. Le PMG est très souvent impliqué dans ces prises en charge et dans les prescriptions de traitements psychoactifs. 52,2% des EMG présentant des symptômes psychologiques n’ont jamais consulté de professionnel de santé. Les enfants de médecins généralistes ayant des conduites addictives n’échangent que très rarement à ce propos avec des professionnels de santé. Conclusion : Le parent médecin généraliste semble souvent très impliqué dans la médecine préventive auprès de ses enfants entre 18-30 ans. Il est le professionnel le plus consulté par ses enfants y compris pour des motifs de prévention. Cependant il existe de fréquentes situations où les enfants de médecins généralistes bénéficieraient de pouvoir consulter un autre professionnel de santé pour améliorer leur prise en charge : prescription de contraception, problèmes psychologiques, addiction. Le parent médecin généraliste devrait pouvoir si nécessaire encourager et orienter ses enfants dans ce sens.
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dumas-04089105 , version 1 (04-05-2023)

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Citer

May Baud. Médecine préventive entre 18-30 ans chez les enfants de médecins généralistes : étude quantitative descriptive auprès des enfants de médecins généralistes. Médecine humaine et pathologie. 2023. ⟨dumas-04089105⟩
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