Étude de la place des médecins généralistes dans la réalisation du dépistage du cancer du col de l’utérus en Franche-Comté - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2023

Étude de la place des médecins généralistes dans la réalisation du dépistage du cancer du col de l’utérus en Franche-Comté

Résumé

Contexte. Le cancer du col de l’utérus (CCU) est un cancer viro-induit dans la quasi- totalité des cas, et concerne environ 3000 femmes par an en France. Le dépistage de masse, moyen de prévention secondaire, consiste en un prélèvement local de type frottis cervico-utérin (FCU) chez les femmes de 25 à 30 ans puis une recherche PCR du virus HPV chez les femmes de 30 à 65 ans. La couverture de ce dépistage est insuffisante et seuls moins de 10% d’entre eux sont réalisés par les médecins généralistes (MG). L’objectif de ce travail était de connaître les caractéristiques des médecins généralistes réalisant ou non des FCU, et de rechercher des facteurs favorisant et des facteurs limitant la réalisation de ce dépistage par les MG. Matériel et Méthodes. Un questionnaire à destination des MG libéraux de Franche-Comté a été diffusé en mai 2023 pour connaître certaines de leurs caractéristiques, leurs habitudes quant à la réalisation ou non du dépistage du CCU, et les facteurs favorisant et limitant la réalisation de ce dépistage. Résultats. Les caractéristiques propres à chaque MG, telles que l’âge, le mode et le lieu d’exercice, le temps d’installation, le volume de patientèle et le rythme de consultation ainsi que la formation, ne semblent pas influencer le fait qu’ils réalisent ou non des FCU sauf pour le sexe : les femmes MG réalisent plus de FCU que les hommes médecins. Les médecins réalisant des FCU estiment être des acteurs essentiels dans le dépistage du CCU dans plus de 95% des cas contre seuls 33,3% des médecins ne réalisant pas de FCU. Les MG qui réalisent eux-mêmes des FCU recommandent plus fréquemment le dépistage avant 50 ans alors que les généralistes ne réalisant pas de FCU recommandent le dépistage du CCU le plus fréquemment après 50 ans. Les 3 leviers jugés les plus utiles par les deux groupes seraient la réalisation de consultations dédiées à ce dépistage, la promotion par les pouvoirs publics de ce dépistage auprès des patientes et la valorisation financière de l’acte. Conclusion. La majorité des MG Franc-Comtois réalisent le dépistage du CCU. Des leviers existent afin d’augmenter ce dépistage en cabinet de médecine générale.
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dumas-04193704 , version 1 (01-09-2023)

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Citer

Ameline Benard. Étude de la place des médecins généralistes dans la réalisation du dépistage du cancer du col de l’utérus en Franche-Comté. Médecine humaine et pathologie. 2023. ⟨dumas-04193704⟩
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