Factors of pessary failure one year after insertion in women with symptomatic genital prolapse
Facteurs d’échecs du pessaire un an après la pose chez des femmes présentant un prolapsus génital symptomatique
Résumé
Subject: the pessary is a device proposed as a first-line treatment for symptoms of
pelvic organ prolapse (POP) of any type and stage.
Objective: to identify risk factors for failure of the pessary use in the year following the
beginning of the treatment.
Material and method: prospective cohort study proposed to all women coming to the
Cherbourg Hospital or Caen University Hospital for a symptomatic POP. Information was
collected using paper surveys distributed at several intervals.
Results: of the 175 patients included, 68 were in failure from pessary treatment within
one year of insertion and 107 were still wearing it at one year. Risk factors for failure at
one year after insertion were: younger age at insertion, previous prolapse surgery,
POP-Q stage ≥ 2 rectocele, shorter vaginal length (TVL), larger genital hiatus (gH),
larger gH/TVL ratio and higher PFDI-20 score at insertion.
Conclusion: although pessary treatment has risk factors for failure, this device
improves symptoms and quality of life for patients. Overall, the pessary is well accepted
by patients and has a high satisfaction rate.
Sujet : le pessaire est un dispositif proposé en première intention pour traiter les
symptômes des prolapsus des organes pelviens (POP) quel que soit leur type et stade.
Objectif : identifier les facteurs de risques d’échec de l’utilisation du pessaire dans
l’année suivant le début du traitement.
Matériel et méthode : étude prospective de cohortes proposée à toutes les femmes
venant consulter au CH de Cherbourg ou CHU de Caen pour un POP symptomatique.
Les informations étaient collectées à l’aide de questionnaires papiers distribués à
plusieurs échéances.
Résultats : sur les 175 patientes incluses, 68 étaient en échec du pessaire dans
l’année suivant sa pose et 107 le portaient toujours à 1 an. Les facteurs de risques
d’échec un an après la pose étaient : un âge plus jeune à la pose, un antécédent de
chirurgie du prolapsus, une rectocèle de stade POP-Q ≥ 2, une longueur vaginale (TVL)
plus courte, un hiatus génital (gH) plus grande, un rapport gH/TVL plus grand et un
score PFDI-20 plus élevé à la pose.
Conclusion : bien que le traitement par pessaire présente des facteurs de risques
d’échec, ce dispositif permet une amélioration des symptômes et de la qualité de vie des
patientes. Dans l'ensemble, le pessaire est bien accepté par les patientes et son taux de
satisfaction est élevé.
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