Le maintien en captivité d’espèces sauvages est intrinsèquement lié à la problématique du bien-être animal. L’impossibilité de reproduire parfaitement le milieu naturel des espèces concernées résulte souvent en l’apparition de troubles et affections qui sont rares voire inexistants à l’état sauvage. Les macropodes des genres Osphranter et Notamacropus n’échappent pas à la règle : la nécrobacillose, infection due majoritairement à Fusobacterium necrophorum, constitue aujourd’hui l’affection la plus fréquente chez ces espèces en captivité, ainsi que la 1ère cause de leur décès, tandis que les cas rapportés dans les populations sauvages sont sporadiques. Les conditions zootechniques d’élevages doivent donc être optimisées afin d’en limiter l’incidence. Logement, nourriture, environnement, constitution des groupes (…) constituent des facteurs importants qui peuvent influencer la prévalence de la maladie. Un bilan des cas rencontrés au CERZA de Lisieux et en une enquête auprès des parcs zoologiques européens hébergeant ces espèces ont eu pour but de déterminer les facteurs-clés de lutte contre la nécrobacillose.