Study of the prevalence of cardiopulmonary dirofilariasis in dogs in New-Caledonia
Étude de la prévalence de la dirofilariose cardiopulmonaire chez le Chien en Nouvelle-Calédonie
Résumé
Heartworm disease in dogs is caused by the filarial nematode Dirofilaria immitis, transmitted through the bite of an infected mosquito vector. The presence of adults and larval stages of D. immitis in the host’s cardiovascular system can induce pulmonary hypertension and heart failure, leading most of the time to the animal’s death. The disease reaches high prevalences in tropical areas, where climatic conditions are suitable for the parasite and vector life-cycle. In New-Caledonia, an island located in the middle of the Pacific Ocean, the disease’s prevalence was estimated at 57% in 1993. Since then, the methods of diagnosis but also the recommendations in terms of prevention and treatment of the disease have significantly evolved. Dogs (n = 79) coming to several veterinary practices of the territory were included in this work and blood sampled for further serological (antigen test) and molecular biology (qPCR) analysis. The overall prevalence of heartworm disease reported in this study was 39%.
La dirofilariose cardiopulmonaire du chien est une pathologie causée par la filaire de Dirofilaria immitis, transmise via la piqûre d’un moustique vecteur. La présence d’adultes et de stades larvaires de D. immitis dans le système cardiovasculaire de l’hôte peut être à l’origine d’une hypertension pulmonaire et d’une insuffisance cardiaque, menant généralement à la mort de l’animal à plus ou moins long terme. La maladie atteint des prévalences importantes dans les zones tropicales, ces régions offrant des conditions climatiques propices au développement du parasite et de son vecteur. En Nouvelle-Calédonie, territoire insulaire localisé au milieu de l’Océan Pacifique, la prévalence de la maladie a été estimée à 57% en 1993. Depuis, les méthodes de diagnostic mais également les recommandations en termes de prévention et de traitement de la pathologie ont évoluées significativement. Des chiens amenés en consultation dans différentes structures vétérinaires du territoire ont été prélevés (n = 79) afin d’être testés en sérologie (test antigénique) et par biologie moléculaire (qPCR). La prévalence de la dirofilariose cardiopulmonaire rapportée dans ce travail est de 39%.
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