TARENTE ET SPARTE : histoire et archéologie d’une fondation lacédémonienne et de ses relations avec la métropole. - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2023

TARENTE ET SPARTE : histoire et archéologie d’une fondation lacédémonienne et de ses relations avec la métropole.

Résumé

Focusing our study on the relationship between Sparta and its foundation, Tarentum, means tackling a number of debates, such as the history of Sparta and the deconstruction of the notion of the "Spartan Mirage", as well as analysing I. Malkin's "Spartan Mediterranean" and debating the notion of "Greek colonisation" in the Archaic period. Magna Graecia, of which Tarentum was a part, was renowned for its prosperity and relations with mainland Greece. We look at this question using the example of Taranto and Sparta. Despite the distance, there are many links: direct links (notably through trade), commonalities, similarities, inspirations, elements of cultural transfer (with religion, town planning, the calendar, etc.). Conversely, certain elements are specific to Taranto, allowing us to study a certain autonomy of the city. These relationships are evidenced by a variety of sources: first and foremost literary, but above all archaeological, with a wide range of artefacts. The data obtained from the study of these sources leads to the idea that these relationships were made possible by common origins and a common culture expressed in the city. Over the centuries, Taranto forged its own identity, but the city's Lacedaemonian origins were still present, reinforcing its ongoing relationship with Sparta.
Porter notre étude sur les relations entre Sparte et sa fondation Tarente, c’est aborder de nombreux débats, comme l’histoire de Sparte et la déconstruction de la notion de « Mirage spartiate », mais aussi analyser celle d’I. Malkin, « la Méditerranée spartiate », ou encore débattre de la notion de « colonisation grecque » à l’époque archaïque. La Grande-Grèce, dont Tarente fait partie, est réputée pour sa prospérité et les relations qu’elle entretien avec la Grèce continentale. Nous nous intéresserons à cette question en prenant l’exemple de Tarente et Sparte. Malgré la distance, les relations sont multiples : relations directes (avec notamment la commerce), points communs, similitudes, inspirations, éléments de transferts culturels (avec la religion, l’urbanisme, le calendrier, etc.). À l’inverse, certains éléments sont propres à Tarente, permettant d’étudier une certaine autonomie de la cité. Différentes sources matérialisent ces relations : littéraires d’abord, mais surtout archéologiques, avec un mobilier hétéroclite. Les données obtenues de l’étude de ces sources aboutissent à l’idée que ces relations sont rendues possibles grâce à des origines et à une culture commune qui s’expriment dans la cité. Au fil des siècles, Tarente s’est forgée sa propre identité, mais où les origines lacédémoniennes sont encore présentes, confortant le maintien des relations avec Sparte.
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Citer

Maël Lebas. TARENTE ET SPARTE : histoire et archéologie d’une fondation lacédémonienne et de ses relations avec la métropole. : Mythes, identités et culture matérielle.. Sciences de l'Homme et Société. 2023. ⟨dumas-04314315⟩
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