Natural resistance to digestive strongyles in gascon Pyrénées cattle : Epidemiology and zootechnical impact (a 4-year follow-up study)
Résistance naturelle aux strongles digestifs en race Gasconne des Pyrénées : épidémiologie et impat zootechnique (étude sur quatre années de suivi)
Résumé
In cattle raised on pasture, infestation by gastrointestinal strongyles is inevitable. The zootechnical and economic impacts that result from this infestation can be significant. The systematic use of anthelmintics, traditionally employed for years, is no longer worth considering right now. Therefore, one of the considered alternatives is to promote the breeding of cattle resistant to these strongyles. The SERUSTIC project followed calves and heifers during four grazing seasons. These animals, all of Gascon Pyrenees breed and raised in the Ariège Pyrenean foothills, did not receive any anthelmintic treatment. For each animal, the parameters monitored included the count of strongyle eggs in feces, blood pepsinogen levels, anti-ostertagia antibody levels, hematocrit, and weight monitoring. The goal was to identify populations of calves that are more resilient/resistant to digestive strongyles and to characterize these specific populations of calves.
Chez les bovins élevés au pâturage l’infestation par les strongles gastro-intestinaux est inévitable. Les impacts zootechniques et économiques qui en découlent peuvent être importants. L’utilisation systématiques des anthelminthiques, classiquement mise en oeuvre pendant des années n’est plus envisageable à l’heure actuelle. Ainsi, une des alternatives envisagées est de favoriser d’élevage de bovins résistants à ces strongles. Le projet SERUSTIC a suivi pendant quatre saison de mise à l’herbe des veaux et des génisses de première et de seconde année de pâture. Ces animaux, tous de race Gasconne des Pyrénées et élevés dans le piémont pyrénéen ariégeois, n’ont reçu aucun traitement anthelminthique. Pour chaque animal les paramètres suivis ont été le dénombrement d’oeufs de strongles dans les fèces, le dosage du pepsinogène sanguin, le dosage d’anti-corps anti-ostertagia, l’hématocrite ainsi que le suivi pondéral. Le but étant de mettre en évidence des population de veaux davantage résiliants / résistants aux strongles digestifs et de caractériser ces populations spécifiques de veaux.
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