Le phénomène des Youtubeuses « true crime » : vers un renouvellement féminin et collaboratif du fait divers
Résumé
Ce travail de recherche analyse la médiatisation du fait divers criminel sur YouTube, en s’appuyant sur un corpus de trois chaînes : celle de Victoria Charlton (québécoise spécialisée dans les « cold case ») lancée en 2015, celle de Sonya Lwu (française spécialisée en criminologie) créée en 2018, et celle de Bailey Sarian (américaine à l’origine du concept « Murder, Mystery & Makeup ») lancée en 2019.
Nous avons ensuite restreint notre corpus à une dizaine de vidéos pour chaque créatrice de contenu, traitant notamment d’affaires criminelles (résolues ou non) qui mettent en scène des victimes féminines, et entre dans les cas de violences conjugales.
Grâce à l’analyse sémiologique de ces objets médiatiques, nous avons observé la mise en récit et en image du fait divers criminel, soumis aux spécificités de la plateforme YouTube, dont nous avons esquissé les contours.
Nous avons ensuite restreint notre corpus à une dizaine de vidéos pour chaque créatrice de contenu, traitant notamment d’affaires criminelles (résolues ou non) qui mettent en scène des victimes féminines, et entre dans les cas de violences conjugales.
Grâce à l’analyse sémiologique de ces objets médiatiques, nous avons observé la mise en récit et en image du fait divers criminel, soumis aux spécificités de la plateforme YouTube, dont nous avons esquissé les contours.
Origine : Fichiers produits par l'(les) auteur(s)