Does plant cover promote auxiliaries and soil fertility, and control weed growth without penalizing competition for young tree plantations ?
Les couverts végétaux favorisent-ils la présence d’auxiliaires, la fertilité des sols et contrôlent-ils l’enherbement sans concurrence pénalisante pour une jeune plantation arboricole ?
Résumé
The arboricultural sector requires enhanced resilience to address social, economic, and ecological challenges (Pissonnier 2017). The establishment of new cultivation areas presents risks that need to be managed and results in significant costs. This dissertation focuses on the implementation and evaluation of vegetative covers in arboricultural plantations starting from the year 2023. In what ways do vegetative covers contribute to increasing soil fertility and attracting beneficial organisms without hindering crop development? To address this, three mixtures of three different species, along with a spontaneous control, have been selected and sown in three distant and homogeneous plots. A shredding modality has been included to replicate operational reality. The measured variables include trunk diameter, soil moisture within the cover and at the base of the tree, the impact of the cover, the number of crawling insects, as well as biomass production measures and organic matter dynamics. Soil moisture and trunk diameter growth variables do not exhibit significant differences, and there is no evident competition from the vegetative cover affecting tree development.
Biodiversity presence, assessed using Barber traps, demonstrates significant differences for the M1 cover, attracting over 13 insects per week for 70 m². The M1 cover, composed of clover, sweet clover, and oats, exhibits a competitive ability sufficient to tolerate a soiling rate of only 30% on average after shredding, and as low as 10% without shredding. The M3 cover generates significantly more dry matter than the others, reaching approximately 13 tons of dry matter per hectare. The M3 cover, consisting of vetch, phacelia, and fava bean, shows a higher rate of mineralization. To enhance statistical robustness, repeating these experiments over multiple years and increasing the number of measurements would be advisable. This would help confirm or complement the results presented here. Vegetative covers provide numerous externalities (such as biomass, fertilization, moisture retention, insect attraction), but evaluating all of them simultaneously can reduce the power and precision of the trial. Focusing the selection criteria could be an approach to continue these investigations, given that studies on this subject are extensive, yet obtaining references at a local scale remains vital for effectively managing orchards.
La filière arboricole nécessite de trouver plus de résilience, pour répondre aux enjeux sociaux, économiques et écologiques (Pissonnier 2017). L’implantation d’une nouvelle surface représente des risques à maîtriser et engendre des coûts importants. Ce mémoire s’intéresse à la mise en place et à l’évaluation de couverts végétaux en plantation arboricole de 2023. De quelles manières les couverts végétaux augmentent-ils la fertilité du sol et attirent-ils des auxiliaires sans pénaliser le développement de la culture ? Pour cela, 3 mélanges de 3 espèces différentes et un témoin spontané ont été sélectionnés et semés sur 3 parcelles distantes et homogènes. Une modalité Broyage a été incluse pour reproduire la réalité de l’exploitation. Les variables mesurées sont : Diamètre du tronc, Humidité du sol présente au sein du couvert et au pied de l’arbre, l’agressivité du couvert, le nombre d’insectes rampants, des mesures de production de biomasse et de devenir de la M.O. Les variables humidité du sol et accroissement du diamètre du tronc ne démontrent pas de différence significative, aucune concurrence du couvert sur le développement de l’arbre n’a été mise en évidence. La présence de biodiversité, mesurée avec les pots Barber a démontré une différence significative pour le couvert M1 attirant plus de 23 insectes par semaine pour 70m². Le couvert M1 composé de trèfle Mélilot et Avoine exerce un pouvoir suffisamment agressif pour accepter un taux de salissement de seulement 30% en moyenne après un broyage et seulement 10% sans broyage. Le couvert M3 produit significativement plus de MS que les autres, environ 13T de MS/ha. Le couvert M3 composé de Vesce, Phacélie et Féverole démontre une rapidité de minéralisation plus importante. La puissance statistique pourrait être améliorée par des répétitions sur plusieurs années et une augmentation du nombre de mesures. Cela permettrait de confirmer ou compléter les résultats ici représentés. Les couverts végétaux fournissent de nombreuses externalités (biomasse, fertilisation, maintien d’humidité, attraction d’insectes…). Les évaluer tous à la fois peut diminuer la puissance et la précision de l’essai. Orienter ces critères de sélection peut être une manière de poursuivre ces expérimentations. Les essais sur ce sujet sont nombreux, mais obtenir des références à une échelle locale reste important pour piloter au mieux sa gestion du verger.
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