La Terreur blanche de 1815 à Montpellier : violences et transition de pouvoir - DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance Accéder directement au contenu
Mémoires Année : 2023

The White Terror of 1815 in Montpellier : violence and transition of power

La Terreur blanche de 1815 à Montpellier : violences et transition de pouvoir

Résumé

After Napoleon's troops lost the French campaign in April 1814, Louis XVIII ascended the throne of a France where the monarchy was restored. A short period of royal rule followed, but Bonaparte decided to end his exile on the island of Elba and reclaim his Empire. The Hundred Days began on 1 March 1815, when Napoleon landed on French soil at Golfe-Juan. This landing led to all sorts of atrocities in France, with a royalist/patriot divide. In Montpellier, tensions were exacerbated by the opposition between General Gilly (an imperial commander of the stronghold who had taken refuge in the Citadel) and the Marquis de Montcalm (who had been sent by the King's nephew to form an army of volunteers). Violence finally erupted on 27 June with the announcement of the defeat of Waterloo and the second abdication of the French Emperor. On 2 July, another day of rioting plunged the city into mourning, and the total toll of the two days of rioting was between 55 and 70 people killed with around a hundred injured. The transition from the imperial to the royal regime took place throughout the summer of 1815, with fierce repression in Montpellier and the Hérault region (imprisonment, administrative purges, etc.) Calm gradually returned, despite a few incidents in August 1815. The cycle of popular violence came to an end, the prisoners who had been the victims of arbitrary arrests were released, and the Terror gradually took on a legal dimension.
Après la campagne de France perdue en avril 1814 par les troupes de Napoléon, Louis XVIII monte sur le trône d’une France où la monarchie est restaurée. S’ensuit une courte période où la royauté dirige le pays, cependant, Bonaparte décide lui-même de mettre fin à son exil sur l’île d’Elbe et de reconquérir son Empire. Les Cent-Jours débutent le 1er mars 1815, au moment où Napoléon foule le sol français, à Golfe-Juan. Ce débarquement entraine toutes sortes d’exactions en France, avec une opposition royalistes/patriotes. Dans la ville de Montpellier, c’est surtout une exacerbation des tensions qui est visible avec l’opposition entre le général Gilly (un impérial commandant la place forte et réfugié dans la Citadelle) et le marquis de Montcalm (dépêché par le neveu du roi pour constituer une armée de volontaires). La violence se déchaine finalement le 27 juin à l’annonce de la défaite de Waterloo et de la seconde abdication de l’Empereur des Français. Le 2 juillet, une nouvelle journée d’émeutes endeuille la ville et le bilan total de ces deux journées d’émeutes est entre 55 et 70 tués, avec une centaine de blessés. La transition entre régime impérial et royal s’effectue tout au long de l’été 1815 avec une répression féroce dans Montpellier et l’Hérault (emprisonnements, épuration administrative…). Le calme revient peu à peu, malgré quelques incidents au mois d’août 1815. Le cycle de violence populaire se termine, les prisonniers victimes d’arrestations arbitraires sont libérés et la Terreur bascule progressivement vers une dimension légale.
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Syriac Wicke. La Terreur blanche de 1815 à Montpellier : violences et transition de pouvoir. Histoire. 2023. ⟨dumas-04443574⟩
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