Facteurs clinico- biologiques au diagnostic et prédiction du profil évolutif de la maladie de Still de l’adulte : étude multicentrique en région Normandie
Résumé
Introduction :
La maladie de Still de l’adulte est une pathologie systémique polymorphe dont l’évolution est variable (monocyclique, polycyclique et articulaire chronique) avec des facteurs prédictifs de cette évolution qui restent encore incertains. L’objectif principal de ce travail est l’identification de facteurs démographiques, cliniques et biologiques au diagnostic afin de décrire des groupes de patients avec le même profil évolutif et de proposer une prise en charge adaptée à chaque profil.
Matériel et méthode :
Nous avons réalisé une étude multicentrique rétrospective en région Normandie sur 86 patients répondant aux critères de Yamaguchi et aux critères de Fautrel et n’ayant pas de diagnostic différentiel fortement suspecté ou avéré. Nous avons réalisé des tests de Fisher exact pour rechercher une différence entre les groupes, complété par un test de comparaison multiple en cas de différence significative sur le test de Fisher. Nous avons également réalisé un test de comparaison de moyenne sur les variables quantitatives d’intérêt.
Résultats :
L’âge au diagnostic de maladie de Still de l’adulte est significativement différent entre les groupes. En effet, un test post-hoc est réalisé pour l’âge au diagnostic devant un p significatif à 0,023 et retrouve une différence significative entre les groupes polycyclique et monocyclique avec un p à 0.021. Notre étude montre que les patients du groupe polycyclique sont statistiquement plus jeunes de 11.8 ans en moyenne que les patients du groupe monocyclique. Les taux de ferritine sont en moyenne plus élevés dans le groupe polycyclique mais ce résultat n’est pas statistiquement significatif.
Conclusion :
Nous avons mis en évidence dans notre étude que les patients polycycliques étaient significativement plus jeunes que les patients des groupes monocyclique et articulaires, et qu’un taux de ferritine élevé semble suggérer un risque de rechute plus important sans pouvoir l’affirmer de façon significative. Des études prospectives à plus grande échelle sont nécessaires pour valider nos résultats et identifier plus précisément les facteurs prédictifs des différents profils évolutifs.
La maladie de Still de l’adulte est une pathologie systémique polymorphe dont l’évolution est variable (monocyclique, polycyclique et articulaire chronique) avec des facteurs prédictifs de cette évolution qui restent encore incertains. L’objectif principal de ce travail est l’identification de facteurs démographiques, cliniques et biologiques au diagnostic afin de décrire des groupes de patients avec le même profil évolutif et de proposer une prise en charge adaptée à chaque profil.
Matériel et méthode :
Nous avons réalisé une étude multicentrique rétrospective en région Normandie sur 86 patients répondant aux critères de Yamaguchi et aux critères de Fautrel et n’ayant pas de diagnostic différentiel fortement suspecté ou avéré. Nous avons réalisé des tests de Fisher exact pour rechercher une différence entre les groupes, complété par un test de comparaison multiple en cas de différence significative sur le test de Fisher. Nous avons également réalisé un test de comparaison de moyenne sur les variables quantitatives d’intérêt.
Résultats :
L’âge au diagnostic de maladie de Still de l’adulte est significativement différent entre les groupes. En effet, un test post-hoc est réalisé pour l’âge au diagnostic devant un p significatif à 0,023 et retrouve une différence significative entre les groupes polycyclique et monocyclique avec un p à 0.021. Notre étude montre que les patients du groupe polycyclique sont statistiquement plus jeunes de 11.8 ans en moyenne que les patients du groupe monocyclique. Les taux de ferritine sont en moyenne plus élevés dans le groupe polycyclique mais ce résultat n’est pas statistiquement significatif.
Conclusion :
Nous avons mis en évidence dans notre étude que les patients polycycliques étaient significativement plus jeunes que les patients des groupes monocyclique et articulaires, et qu’un taux de ferritine élevé semble suggérer un risque de rechute plus important sans pouvoir l’affirmer de façon significative. Des études prospectives à plus grande échelle sont nécessaires pour valider nos résultats et identifier plus précisément les facteurs prédictifs des différents profils évolutifs.
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