Resting energy expenditure and body composition in patients with craniopharyngioma
Dépense énergétique de repos et composition corporelle chez les patients porteurs d'un craniopharyngiome
Résumé
Introduction: Craniopharyngioma (CP) is a rare benign epithelial tumor that develops in the sellar and/or suprasellar regions. It represents 3 to 4% of intracranial tumors, with an incidence of 0.5 to 2 new cases per year per million people. Nearly half of patients with CP experience significant weight gain, often exceeding 10 kg, along with metabolic disorders. This weight gain is related to hypothalamic damage, with a positive correlation between the severity of this damage, the reduction in resting energy expenditure (REE), and the development of satiety disorders. Materials and Methods: This is a monocentric, retrospective study comparing the REE and body composition of obese patients with CP to obese patients with hypopituitarism of other origins. Results: No significant difference was found in REE between CP patients (n=10, age=44 years, BMI=40.47 kg/m², male/female ratio=1/2.3) and the control group (n=11, age=50 years, BMI=35.3 kg/m², male/female ratio=1/1.2), whether measured by indirect calorimetry (p=0.34) or estimated by bioimpedance and calculation equations. The median REE was 1936 kcal/day (1313-2313) for the CP group and 1800 kcal/day (1382-2300) for the control group. No significant differences were observed in body composition between the two groups (Median MM 77.3kg for CP and 65.4kg for control group, p=1) or for the various clinical and hormonal parameters studied. Provide differences between the two populations. Discussion: The absence of differences between the two groups could be explained by several factors: more frequent gonadotropic substitution and the use of aGLP-1 in the CP group. Other factors may be suspected, but the small size of our groups does not allow us to objectively assess them. Conclusion: We did not observe any significant differences in REE between our two groups of hypopituitary patients, although REE was lower than in simple obese patients. It would be interesting to conduct a larger, prospective study, with hypopituitary patients of the same sex who are optimally supplemented.
Introduction : le craniopharyngiome (CP) est une tumeur épithéliale bénigne rare qui se développe dans les régions sellaire et/ou supra-sellaire. Il représente 3 à 4 % des tumeurs intracrâniennes, avec une incidence de 0,5 à 2 nouveaux cas par an pour un million d'habitants. Près de la moitié des patients atteints de CP subit une prise de poids significative, souvent supérieure à 10 kg, accompagnée de troubles métaboliques. Cette prise de poids est liée à une atteinte de l'hypothalamus, avec une corrélation positive entre la gravité de cette atteinte, la diminution de la DER et le développement de troubles de la satiété. Matériel et méthode : étude monocentrique, rétrospective, comparant la DER et la composition corporelle de patients obeses porteurs d'un CP à des patients obèses ayant un hypopituitarisme d'autre origine. Résultats : absence de différence significative pour la DER entre les CP (n=10, âge =44ans, IMC= 40.47 kg/m², H/F=1/2.3) par rapport au groupe témoin (n=11, âge =50ans, IMC=35.3 kg/m², H/F=1/1.2), que ce soit par la mesure en calorimétrie indirecte (p=0,34) ou estimée par l'impédancemétrie et les équations de calcul. La DER médiane était de 1936 kcal/j (1313-2313) chez les cas et de 1800 kcal/j (1382–2300) chez les témoins. Aucune différence significative n'a été observée pour la composition corporelle entre les deux groupes (Médiane MM 77.3kg chez CP et 65.4kg chez les témoins, p=1) ni pour les différents paramètres cliniques et hormonaux étudiés entre les 2 populations. Discussion : l'absence de différence entre les 2 groupes pourrait être expliquée par plusieurs facteurs : la substitution gonadotrope et l'utilisation des aGLP1 plus fréquentes dans le groupe CP. D'autres facteurs peuvent être suspectés mais la petite taille de nos groupes ne permet pas de les objectiver. Conclusion : nous n'avons pas objectivé de différence significative entre nos 2 groupes de patients hypopituitaires pour la DER. Qui est cependant inférieure à celle des obèses simples. Il serait intéressant d'effectuer une étude avec un plus grand effectif, prospective, avec des patients hypopituitaires de même sexe et supplémentés de manière optimale.
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