Face à l’étalement urbain en forte progression ces dernières décennies, l’enjeu est maintenant de préserver les sols agricoles et naturels et de limiter leur grignotage. Pour cela, le sol urbain inutilisé est maintenant une cible pour les aménageurs. Que ce soient les friches industrielles ou les dents creuses, l’objectif est de construire dans ces zones inutilisées pour limiter l’étalement urbain. Cependant le sol urbain est généralement un sol à fortes lacunes agronomiques et est parfois inutilisable pour les plantations. Il est donc nécessaire de comprendre le fonctionnement du sol, ses propriétés et ses besoins pour déterminer les facteurs limitant des plantations. Puis, une fois les besoins établis, il faut rechercher des solutions. La première solution pour avoir un sol agronomiquement viable serait d’importer de la terre végétale. Cependant, l’idée s’installe progressivement dans les esprits du paysage d’utiliser et de valoriser le sol en place en réalisant des apports ciblés. Cela permet de limiter la destruction d’un milieu et le gaspillage d’une ressource rare. Afin de pallier les manques agronomiques, cette étude présente des solutions variées impactant  les différents besoins du sol que ce soit la fertilité chimique, la fertilité biologique ou la fertilité physique du sol. Les analyses de sols sont obligatoires pour déterminer les propriétés du sol en place et en fonction de leurs résultat un plan d’amélioration peut être établi. C’est ce qui est proposé avec l’étude de cas du Parc Jacques Tati pour valoriser le sol existant.