Effect of a multidisciplinary biopsychosocial intervention on the successful evolution in acute low back pain
Impact d’une intervention multidisciplinaire biopsychosociale sur l’évolution favorable de la lombalgie commune aiguë
Résumé
Introduction: Low back pain is a public health issue, given the costs involved when it becomes chronic. In order to overcome this challenge, it is essential to identify the risk factors for chronicity in order to manage them and prevent the transition to permanent low back pain. Some factors, such as psychological and behavioural aspects and iatrogenic effects, can be modified.
Objective: To assess the benefit of a multidisciplinary biopsychosocial intervention compared with standard therapeutic care on psychobehavioural factors in patients with acute or subacute low back pain.
Method: Based on scientific databases, 7 randomised clinical trials corresponding to the inclusion and exclusion criteria were included in the review.
Results: The results obtained do not allow us to attest to the significant effect or clinical validity of adding a multidisciplinary intervention to conventional treatment on psycho-behavioural risk factors (yellow flags) in patients with acute or sub-acute low back pain.
Discussion: Given the limited effect of a multidisciplinary approach on psycho-behavioral risk factors, along with time, cost, and logistical constraints for both therapists and patients, a null risk-benefit balance appears. In the future, it would be pertinent to assess the intervention's impact on a population with more pronounced psycho-behavioral risk factors.
Conclusion : Additional studies are needed to significantly demonstrate the impact of a biopsychosocial multidisciplinary intervention on pain attitudes and beliefs, as well as depression and quality of life. New initiatives such as direct access and multiprofessional health centers show promise by facilitating coordination between different healthcare professionals, simplifying care pathways, and reducing iatrogenic risk factors.
Introduction: la lombalgie est un enjeu de santé publique au vu des coûts qu’elle engendre lorsqu’elle devient chronique. Face à ce défi, il est essentiel de dépister les facteurs de risque de chronicisation afin d’intervenir dessus et ainsi prévenir la transition vers une lombalgie permanente. Certains facteurs, tels que les aspects psycho-comportementaux et les effets iatrogènes, sont susceptibles d'être modifiés.
Objectif : évaluer l’intérêt d’une intervention multidisciplinaire biopsychosociale comparée aux soins thérapeutiques usuels sur les facteurs psycho-comportementaux du patient lombalgique aigu ou subaigu. Méthode : Sur des bases de données scientifiques, 7 essais cliniques randomisés correspondant aux critères d’inclusion et d’exclusion ont été inclus dans la revue. Résultats : les résultats obtenus ne nous permettent pas d’attester de l’effet significatif ni de la pertinence clinique de l’ajout d’une intervention multidisciplinaire à un traitement classique sur les facteurs de risque psycho-comportementaux (drapeaux jaunes) chez les patients lombalgiques en phase aigüe ou subaigüe.
Discussion : au vu de l’effet peu concluant d’une approche multidisciplinaire sur les facteurs de risque psycho-comportementaux, des exigences en termes de temps, de coût, de contraintes à la fois pour les thérapeutes que pour les patients, il apparait une balance bénéfice risque nulle. A l’avenir, il serait pertinent d'évaluer l'impact de l'intervention sur une population présentant des facteurs de risque psycho-comportementaux d'une gravité plus marquée.
Conclusion : des études supplémentaires sont nécessaires afin de mettre en évidence de façon significative l’impact d’une intervention multidisciplinaire biopsychosociale sur les attitudes et croyances face à la douleur ainsi que la dépression et la qualité de vie. De nouveaux dispositifs comme l’accès direct et les maisons de santé pluri professionnelles sont prometteuses en permettant une coordination entre les différents professionnels de santé, un parcours de soin simplifié et une réduction des facteurs de risque liés à la iatrogénie.
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