MPFL repair versus conservative treatment: how effective is the treatment of acute patellar dislocation in adolescents and young adults?
Réparation du mpfl versus traitement conservateur : quelle efficacité sur la luxation patellaire aiguë de l’adolescent et du jeune adulte ?
Résumé
Introduction: Patellar dislocation is defined by an abnormal displacement of the patella, most commonly on the lateral side. This mechanism damages the MPFL, which means that medial stability is no longer guaranteed. It plays a vital role in centring the patella. The management of this injury is currently controversial, and the literature is full of questions, particularly in the case of young patients. Conservative treatment is prescribed as the first-line treatment, but the rate of recurrence is high. The main aim of this literature review is therefore to compare conservative treatment with MPFL repair after a first patellar dislocation in adolescents/young adults.
Method: Searches were performed on 3 databases: Pubmed, PEDro and Cochrane Library, with no restrictions on language or publication date. Studies were selected and included by a single person. 6 studies were included, including 5 randomised clinical trials and 1 non-randomised clinical trial.
Results: A meta-analysis was carried out on the recurrence rate at 2 years and follow-up at 6/7 years, as well as on the functional results of the knee and the level of physical activity. We found no statistically significant difference between MPFL repair and conservative treatment in any of the outcome measures studied. Nevertheless, it is important to consider the presence of bias in the trials, the variations between each study and the limited number of participants when assessing the effect.
Conclusion: Repair of the MPFL has not demonstrated statistically and clinically significant results for the various endpoints examined in this literature review. Therefore, as a first-line treatment after acute patellar dislocation, it seems more appropriate to refer young patients to conservative treatment. However, further research is crucial to ensure optimal management for patients.
Introduction : La luxation patellaire se définit par un déplacement anormal de la patella, sur le versant externe, le plus fréquemment. Lors de ce mécanisme, le MPFL est endommagé, la stabilité médiale n’est donc plus réellement assurée. Il joue un rôle primordial dans le centrage de la patella. La prise en charge de cette blessure est de nos jours controversée et les questionnements se multiplient dans la littérature notamment chez les jeunes patients. Le traitement conservateur est prescrit comme traitement de première intention or le taux de récidives est élevé. Par conséquent, cette revue de littérature a pour objectif principal de comparer le traitement conservateur à la réparation du MPFL après une première luxation patellaire chez les adolescents/jeunes adultes.
Méthode : Les recherches ont été réalisées sur 3 bases de données : Pubmed, PEDro et Cochrane Library sans aucune restriction linguistique ni de date de publication. La sélection et l’inclusion des études ont été faites par une seule personne. 6 études ont été incluses, dont 5 essais cliniques randomisés et 1 essai clinique non randomisé.
Résultats : Une méta-analyse a été réalisée sur le taux de récidives à 2 ans et à 6/7 ans de suivi ainsi que sur les résultats fonctionnels du genou et le niveau d’activités physiques. Pour tous les critères de jugements étudiés, nous n’avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre la réparation du MPFL et le traitement conservateur. Néanmoins, il est important de considérer la présence de biais dans les essais, les variations entre chaque étude ainsi que le nombre limité de participants lors de l’évaluation de l’effet.
Conclusion : La réparation du MPFL n’a pas démontré des résultats statistiquement et cliniquement significatifs pour les divers critères de jugement examinés dans cette revue de littérature. De ce fait, en première intention après une luxation patellaire aiguë, il semble plus approprié d’orienter les jeunes patients vers un traitement conservateur. Toutefois, il est crucial de poursuivre les recherches afin de garantir une prise en charge optimale pour les patients.
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