Study of the caregivers occupationnal health risk within two departments long-term care unit services of south gerontology center
Étude de la pénibilité du travail des aide-soignants au sein de deux services d’unités de soins longue durée du centre de gérontologie sud
Résumé
Introduction: While the healthcare sector is associated with a signifiant loss ratio, the caregivers is particularly affected, with work-related accident mainly linked to the patient handling. This qualitative study, ETAPE, focuses ont the geriatric Caregivers population. The objective is an inventory of objectve and perceived hardships of the caregivers within two center long-term care unit. Motion captur for measuring ergonomic risk during handling effort.Method: she's combined. It uses questionnaires and visual analogue scales (EVA stress, pain and Borg scale) to assess the feeling and impacts of health risk by the agents.In parallel, objective measurement technologies are deployed: heart rate measurement for measuring workload via relative cardiac cost, accelerometer for steps counts and cadence and a Motion Capture application for measuring ergonomic risk during patient handling effort. 7 caregivers were monitored in two departments.Results: It was highlighted that the overall activity was felt to be physically and psychologically difficult but also objectively measured as heavy (from the point of view of cardiac strain, the large number of steps and high ergonomic risk scores). The care activities, when they operate alone, are the most expensive and the most carried out. There is significant individual variability in the perceived but also objectively identifiable difficulty. The factors linked to work situations that seem to appear to be the most difficult and at risk of MSDs are mainly linked to the organisation of work (understaffing, epidemic, etc.) making the work objectively and subjectively difficult. The factors that seem to appear to reduce the difficulty and at lower risk of MSDs are extensive experience and a full workforce. The use of technical aids (such as patient lifts, ceiling lights, etc.) also seem to allow handling with a controlled risk of MSDs. Furthermore, the format (8h or 12h) or the time (morning, evening, day) does not seem to vary the objective hardship and the effort felt. The work seems to be felt as more stressful in 12h, on a small sample of carevigers at the beginning of organization in 12h. Conclusion. The method deployed seems difficult to use on every day life for the CHUGA Occupational Health and Prevention Service. On the other hand, it could be adapted according to the prevention objective targeted. The avenues for improving work situations have focused on staff stability or on intrinsic work organization changes (schedule, etc.), as well as on optimizing the use of existing handling aids, particularly through training. It seems difficult to imagine only pair working, both for preserving the resident's privacy and for long-term staff management, which is why handling by caregiver alone could still be improved through ongoing training (patient handling, physical maintenance, stretching, work organization and time management, etc.) as well as the deployment of PRAP2S in the departments. It is recommended that each vector for reducing arduousness be thought out and developed with the caregivers themselves in order to improve adherence to the recommendations. The joint work of the Occupational Health and Prevention Service and the supervisory staff is essential in order to identify the specific training needs of the caregivers and to propose lasting collective or individual arrangements.
Introduction. Alors que le secteur du soin est associé à une sinistralité importante, le métier d’aide-soignant est particulièrement touché, avec des accidents de travail principalement liés à la manutention de patients. Cette étude qualitative, nommée ETAPE (Etude du Travail des Aide-soignant et de leur PEnibilité) porte sur la population des AS, dans un secteur particulièrement pourvoyeur de TMS : la gériatrie. Il a pour objectif de dresser un état des lieux des pénibilités objectivables et ressenties du poste d’AS dans deux services d’USLD. Méthode. La méthode déployée est mixte. Elle utilise des questionnaires et des échelles visuelles analogiques (EVA stress, douleur et échelle de Borg) pour évaluer le ressenti et le retentissement de la pénibilité par les agents. En parallèle, sont déployées des technologies de mesure objectives tout au long du poste telles que : la cardiofréquencemétrie pour la mesure de la charge de travail via le coût cardiaque relatif, l’accéléromètre pour le nombre de pas et la cadence ainsi qu’une application de Motion Capture (capture de mouvements) pour la mesure du risque ergonomique lors de l’effort de manutention. 7 AS ont été suivis dans deux services d’USLD. Résultats. Il a été mis en avant une activité globale ressentie comme pénible physiquement et psychiquement mais aussi mesurée objectivement comme lourde (d’un point de vue de l’astreinte cardiaque, du nombre important de pas et des scores de risque ergonomique élevés). Les activités de soins effectuées par les AS, lorsqu’ils opèrent seuls, sont les plus couteuses et les plus effectuées. On observe une variabilité individuelle importante sur la pénibilité ressentie mais aussi objectivable. Les facteurs liés aux situations de travail semblant apparaitre comme les plus pénibles et à risque de TMS sont principalement liés à l’organisation du travail (sous-effectif, épidémie…) rendant le travail objectivement et subjectivement difficile. Les facteurs semblant apparaitre comme diminuant la pénibilité et à moindre risque de TMS sont une grande expérience ainsi qu’un effectif complet. L’utilisation d’aides techniques (telles que les lève-personnes, plafonniers…) semblent aussi permettre des manutentions avec un risque de TMS maitrisé. Par ailleurs, le format horaire (8h ou 12h) ou le moment du poste (matin, soir, journée) ne semble pas faire varier la pénibilité objective et l’effort ressenti. Le travail parait ressenti comme plus stressant en 12h, sur un de petit échantillon d’AS en début d’organisation en 12h.Conclusion. La méthode déployée en l’état parait difficilement utilisable au quotidien pour le Service de Prévention et de Santé au Travail du CHUGA. En revanche, elle pourrait être adaptée en fonction de l’objectif de prévention visé. Les pistes d’amélioration des situations de travail se sont orientées sur la stabilité des effectifs ou sur les modifications d’organisation de travail intrinsèques (horaires…), ainsi que sur l’optimisation de l’utilisation des aides à la manutention déjà présentes, grâce notamment à la formation. Il apparait difficile de n’imaginer que du travail en binôme, tant pour la préservation de l’intimité du résident que pour la gestion des effectifs à long terme, c’est pourquoi les manutentions à 1 AS seul pourraient encore s’améliorer grâce à la formation continue (manutention de patients, entretien physique, étirements, organisation du travail et gestion du temps…) ainsi qu’au déploiement des PRAP2S dans les services. Il est conseillé que chaque vecteur de diminution de la pénibilité soit pensé et développé avec les AS eux-mêmes afin d’améliorer l’adhésion des préconisations. Le travail conjoint du SPST et des encadrements est indispensable afin d’identifier les besoins spécifiques de formation des AS et de proposer des aménagements pérennes, tant sur le volet collectif qu’individuel.
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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