Evaluation of the decrease in anti-mullerian hormone after cancer treatment in patients referred to the Aquitaine Fertility Preservation Centre
Évaluation de la baisse de l'hormone anti-müllérienne à distance des traitements anti-cancéreux des patientes adressées au Centre de Préservation de la Fertilité d'Aquitaine
Résumé
Introduction: the survival rates of cancer patients has increased due to diagnostic and therapeutic advances. However, treatments such as chemotherapy and radiotherapy can negatively impact ovarian reserve, which is measured by AMH and AFC, and affect fertility. Preserving fertility before these treatments has become essential for women of reproductive age. This study aims to evaluate the reduction in AMH levels after gonadotoxic treatments, as recommended by the INCa. Materials and methods: this study is a single centre retrospective-prospective observational study involving 26 patients who were followed at the CPFA between January 2020 and December 2023. Pre-treatment AMH data were collected retrospectively, and post-treatment data were collected either retrospectively or prospectively by paper mail. The primary endpoint is the AMH assay result obtained at least one year after the completion of potentially gonadotoxic treatments. Results: AMH decreased significantly after gonadotoxic treatments (p < 0.0001), with a mean reduction of 79.2 ± 24.45%. Conclusion: this study confirms the significant impact of gonadotoxic treatments on ovarian reserve, demonstrated by a significant decrease in AMH levels. These findings highlight the importance of monitoring ovarian reserve following treatment in accordance with INCa recommendations and underscore the need to enhance follow-up efforts, particularly by sending follow-up letters to patients at 12 and 24 months post-treatment.
Introduction : la survie des patientes atteintes de cancer a augmenté grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Cependant, les traitements - tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie - peuvent altérer la réserve ovarienne (mesurée par l’AMH et le CFA), et affecter la fertilité. Préserver la fertilité avant ces traitements est devenu un enjeu majeur pour les femmes en âge de procréer. Cette étude évalue la diminution de l’AMH après les traitements gonadotoxiques, comme recommandé par l’Institut National du Cancer (INCa). Matériels et méthodes : une étude observationnelle rétrospective-prospective monocentrique a été réalisée sur 26 patientes suivies au Centre de Préservation de la Fertilité d’Aquitaine (CPFA) entre janvier 2020 et décembre 2023. Les données d’AMH avant traitement ont été recueillies rétrospectivement, et les données post-traitement ont été collectées soit rétrospectivement, soit prospectivement par courrier. Le critère de jugement principal est le résultat du dosage d’AMH au moins un an après la fin des traitements potentiellement gonado- toxiques. Résultats : l'AMH a diminué de manière significative après les traitements gonadotoxiques (p < 0,0001), avec une réduction moyenne de 79,2 ± 24,45 %. Conclusion : cette étude confirme l’impact des traitetements gonadotoxiques sur la réserve ovarienne, avec une diminution significative de l'AMH. Cela souligne l’importance de surveiller la réserve ovarienne après traitement et indique la nécessité de renforcer le suivi, comme recommandé par l’INCa, notamment par la mise en place d’un courrier de relance envoyé aux patientes à 12 et 24 mois post-traitement.
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