Announcement of bad news: evaluation of an animated conversational agent for training healthcare professionals in delivering bad news
Annonce de mauvaises nouvelles : évaluation d’un agent conversationnel animé (A.C.A) pour l’apprentissage par les soignants de l’annonce d’une mauvaise nouvelle (AMN) en comparaison à un apport théorique seul
Résumé
Training in delivering bad news begins in the third year of medical school, with theoretical support covering the various steps of the announcement and defense mechanisms. However, this training remains insufficient. The use of simulation therefore becomes crucial, even though access to standardized patients is limited. In this context, we designed an animated conversational agent to enhance our learning in delivering bad news. The aim of this study was to demonstrate the superiority of this agent in cognitive and behavioral domains compared to theoretical training alone. This was a randomized controlled trial. Residents were recruited via email from different specialties. The first phase involved randomization in sealed envelopes to receive either theoretical training in delivering bad news or training with an animated conversational agent after a theoretical refresher. Evaluation was conducted through recordings of a simulation session on delivering bad news. The primary endpoint was the improvement in EPICES scores. 34 residents were recruited in the first phase, with 19 in the theoretical group and 15 in the ACA group. 12 residents participated in the second phase in both the theoretical and ACA groups. The study showed that 75% of the theoretical group had already delivered bad news, compared to 61% in the ACA group, with a majority having experienced a negative situation (57% in the theoretical group vs. 37% in the ACA group). The EPICES scores did not differ between the two training groups (median 207 vs. 221; p > 0.2). We did not demonstrate the superiority of the animated conversational agent. This method remains promising for training in delivering bad news and requires further studies.
La formation à l'annonce de mauvaises nouvelles commence en troisième année de médecine, avec un support théorique couvrant les différentes étapes de l'annonce et les mécanismes de défense. Cependant, cette formation demeure insuffisante. Le recours à la simulation devient donc crucial, bien que l'accès aux patients standardisés reste limité. Dans ce contexte, nous avons conçu un agent conversationnel animé pour améliorer notre apprentissage de l'annonce de mauvaises nouvelles. L'objectif de cette étude était de démontrer la supériorité de cet agent dans les domaines cognitifs et comportementaux en comparaison avec une formation théorique seule. Il s’agit donc d’une étude contrôlée randomisée. Les internes ont été recrutés par mail dans différentes spécialités. La première phase a consisté en un tirage au sort dans des enveloppes scellées avec une formation théorique à l’annonce de mauvaise nouvelle ou une formation avec un agent conversationnel animé après rappel théorique. L’évaluation a été réalisée par le biais d’enregistrement d’une séance de simulation à l’annonce de mauvaise nouvelle. Le critère de jugement principal était l’amélioration du score EPICES. 34 internes ont été recrutés en premières phase avec 19 internes dans le groupe théorique et 15 internes dans le groupe ACA. 12 internes ont participé à la deuxième phase dans le groupe théorique et le groupe ACA. L’étude a montré que 75 % du groupe théorique contre 61% du groupe ACA ont déjà réalisé une annonce de mauvaise nouvelle dont une majorité ont déjà vécu une mauvaise expérience (57 dans le groupe théorique contre 37% dans le groupe ACA). Le score le score EPICES n'était pas différents entre les deux groupes de formations (médiane 207 vs 221 ; p > 0,2). Nous n’avons pas démontré la supériorité de l’agent conversationnel animé. Cette méthode reste cependant prometteuse dans la formation de l’annonce de mauvaise nouvelle et nécessite des études complémentaires.