One-year multiparametric assessment of patients with severe Covid-19: a prospective cohort study
Évaluation multiparamétrique du devenir des patients à un an d’une forme grave de Covid-19 : une étude de cohorte prospective
Résumé
Introduction: The long-term sequelae of severe SARS-Cov-2 are unclear. The aim of this study was to assess, over a 1-year follow-up, health-related quality of life and physical and psychological health parameters changes, following a severe form of Covid-19. Materials and Methods: This is a prospective cohort study, conducted in Fort de France and Nice, including patients aged 18 years or older and discharged alive from ICU following severe SARS-CoV2 pneumonia. A one-year follow-up was carried out, at 3, 6 and 12 months. Health-related quality of life was assessed by the SF-36 score. Physical health-related parameters assessed were persistent symptoms, body mass index, MRC score, imaging abnormalities, and functional explorations. Mental health was assessed by HADS and IES-R questionnaires. Results: 28 patients with a mean age of 61.7 ± 12,7 years were included. No significant improvement over time was found in all dimensions of the SF-36 score. The mean SF-36 Mental Component Score (MCS) was 48.4 ± 9.9 at 3 months, 49.6 ± 8.7 at 6 months and 48.1 ± 11.1 at 12 months. The mean Physical Component Score (PCS) was 40.4 ± 11.4 at 3 months, 41.1 ± 11.2 at 6 months and 42.3 ± 13 at 12 months. The walking distance improved progressively over time (p = 0.003). No significant abnormalities or improvements were found in the respiratory functional tests or in the HADS and IES-R scores. Conclusion: Patients who survived a severe form of COVID-19 had impaired quality of life without improvement over the observation follow-up. Mental health was less impacted than physical health.
Introduction: Les séquelles à long terme de la pneumopathie grave à SARS-Cov-2 sont mal connues. Le but de cette étude était d’évaluer, sur une période de un an, l’évolution de la qualité de vie et des paramètres de santé physiques et psychologiques secondaire à une forme grave de Covid-19. Matériels/Méthodes: Etude de cohorte prospective réalisée à Fort-de-France et à Nice incluant des patients âgés de 18 ans ou plus ayant survécu à une pneumopathie grave à SARS-CoV2. Ils ont été suivis sur une période de un an, à 3, 6 et 12 mois. La qualité de vie était évaluée par le score SF-36. Les paramètres liés à la santé physiques évalués étaient : les symptômes persistants, l’IMC, le score MRC, les anomalies à l’imagerie et les explorations fonctionnelles. La santé mentale était évaluée par les questionnaires HADS et IES-R. Résultats: 28 patients, de 61,7± 12,7 ans d’âge moyen, ont été inclus. Aucune amélioration significative au cours du temps n’a été retrouvée dans toutes les dimensions du score SF-36. Le score moyen de la composante mentale du SF-36 (MCS) était de 48,4±9,9 à 3 mois, 49,6±8,7 à 6 mois et 48,1±11,1 à 12 mois. Le score de la composante physique (PCS) était en moyenne de 40,4±11,4 à 3mois, 41,1±11,2 à 6 mois et 42,3± 3 à 12 mois. La distance de marche s’améliorait au cours du temps (p = 0,003). Aucune anomalie ni amélioration significative n’a été mise en évidence sur les EFR ni sur les scores HADS et IES-R. Conclusion: La qualité de vie était altérée après une forme grave de COVID-19 sans amélioration sur la période d’observation. La santé mentale était moins impactée que la santé physique.
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