Head trauma as risk factors for the occurrence of multiple sclerosis: a causality study
Les traumatismes crâniens comme facteurs de risque de survenue de sclérose en plaques : une étude de causalité
Résumé
Context: In France, head trauma is among the three leading causes of injuries. They are the cause of significant after-effects, due to their frequency and their immediate potential seriousness. Somatic and cognitive conditions are the most common. Dementia is thus considered as one of the possible consequences. It is caused by various neurological diseases, including multiple sclerosis. Multiple sclerosis is an autoimmune disease causing multiple alterations. Disabling and irreversible, it is essential to improve the precocity and quality of their care. Thus, a preventive and early detection strategy is interesting.
Objective: The aim of this systematic review is to determine whether there is a correlation between head trauma and the development of multiple sclerosis.
Method: Literature searches were carried out in February 2024 in the following computerized databases : PubMed, Cochrane Library and ScienceDirect. The selection focused on cohort studies and case-control studies, including women and men who had suffered at least one head trauma from childhood to early adulthood. Study selection, data extraction and risk of bias assessment were carried out by a single reviewer. The main endpoints were the diagnosis of multiple sclerosis and the presence of history of head trauma. The secondary endpoint was the severity of head trauma.
Results : Five studies met the inclusion criteria, including two retrospective cohort and three case-control studies. The authors highlight a clinically weak significant relationship between head trauma and the risk of multiple sclerosis.
Discussion: The biases and disparities identified in the studies compromise the clinical relevance of the results obtained and require caution when interpreting them. Additional research with a high level of evidence is necessary to increase the clinical relevance.
Contexte : en France, les traumatismes crâniens figurent parmi les trois premières causes de blessures. Ils sont la cause d’importantes séquelles, en raison de leur fréquence et de leur gravité potentielle immédiate. Les affections somatiques et cognitives sont les plus rencontrées. La démence est ainsi considérée comme l’une des conséquences possibles. Elle est due à diverses maladies neurologiques, dont la sclérose en plaques. La sclérose en plaques est une maladie auto-immune entrainant de multiples altérations. Invalidantes et irréversibles, il est primordial d’améliorer la précocité et la qualité de leur prise en charge. Ainsi, une stratégie préventive et de dépistage précoce est intéressante.
Objectif : le but de cette revue systématique est de déterminer s’il existe une corrélation entre les traumatismes crâniens et le développement de la sclérose en plaques.
Méthode : des recherches dans la littérature ont été effectuées en février 2024 dans les bases de données informatisées suivantes : PubMed, Cochrane Library et ScienceDirect. La sélection a porté sur des études de cohorte et études cas-témoin, incluant des femmes et des hommes ayant subi au moins un traumatisme crânien de l’enfance jusqu’au début de l’âge adulte. La sélection des études, l’extraction des données et l’évaluation du risque de biais ont été réalisées par un unique examinateur. Les principaux critères d’évaluation étaient le diagnostic de sclérose en plaque et la présence d’antécédent(s) de traumatisme crânien. Le critère secondaire était la gravité du traumatisme crânien.
Résultats : cinq études ont répondu aux critères d’inclusion, dont deux études de cohorte rétrospectives et trois études cas-témoin. Les auteurs mettent en évidence une relation significative cliniquement faible entre les traumatismes crâniens et le risque de sclérose en plaques.
Discussion : Les biais et les disparités identifiés dans les études compromettent la pertinence clinique des résultats obtenus, et imposent d’être prudent lors de leur interprétation. Des recherches supplémentaires avec un fort niveau de preuve sont nécessaires pour majorer la pertinence clinique
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