Il a été démontré que les femmes ayant une maladie inflammatoire chronique intestinale (MICI) doivent planifier leur grossesse afin d’éviter des complications graves. Cependant, il existe un manque de recommandations françaises sur le choix contraceptif optimal pour ces patientes. L’objectif de ce mémoire est de déterminer quelle contraception est la plus adaptée aux femmes atteintes de MICI. Méthode : une revue de la littérature a été effectuée à partir des bases de données « Pubmed » et « Science Direct », incluant toutes les études sans restriction de dates. Sur les 18 articles répondant à nos critères de sélection, une analyse approfondie a été menée. Résultats : la contraception orale, en particulier combinée, semble augmenter les risques de rechute des MICI, d’accidents thrombo-emboliques et de dysplasie cervicale. L’absorption des contraceptions orales ne serait pas diminuée et l’utilisation des anti-JAK n’interfère pas leur pharmacocinétique. Le système intra-utérin pourrait exacerber la maladie de Crohn. Aucune étude n’a été retrouvée concernant les autres modes de contraception. Discussion : la contraception oestro-progestative et orale progestative sont à déconseiller. Les contraceptifs à longue durée d’action sont à conseiller en priorité. Davantage d'études sont nécessaires pour orienter de manière optimale les femmes atteintes de MICI dans leur choix contraceptif.