Effectiveness of inspiratory muscle training in asthmatic adults
L’efficacité de l’entraînement musculaire inspiratoire chez l’adulte asthmatique
Résumé
Introduction: A real public health problem, asthma affects 6% of adults in France. It is a chronic inflammatory disease of the bronchi that significantly affects the quality of life of patients and whose treatment is a real issue.
Objectives: This review aims to determine the effectiveness of inspiratory strength training (IMT) in adults with asthma.
Method: The scientific databases PubMed, Cochrane Library and PEDro included 6 studies in our review. Inspiratory muscle strength is the main endpoint of our review. Secondary outcome criteria are the perception of dyspnea and pulmonary function (FEV1). The methodological quality of the different included studies was assessed using the PEDro scale. The level of proof of the results obtained was evaluated thanks to the HAS system and the GRADE system. Results : We can assume that an inspiratory strength training program has a decisive impact on the increase of inspiratory muscle strength as well as on the decrease of the perception of dyspnea. However, there were no conclusive effects on lung function.
Discussion: The small sample proposed in the various studies as well as the presence of serious limitations make the interpretation of the results difficult. Additional studies including a larger sample is essential to close this review.
Introduction : véritable problème de santé publique, l’asthme touche 6% d’adultes en France. Il s’agit d’une maladie inflammatoire chronique des bronches qui altère considérablement la qualité de vie des patients et dont le traitement représente un véritable enjeu. Objectifs : Cette revue vise à déterminer l’efficacité de l’entraînement musculaire inspiratoire (IMT) chez des adultes souffrant d’asthme.
Méthode : les bases de données scientifiques PubMed, Cochrane Library et PEDro ont permis d’inclure 6 études dans notre revue. La force musculaire inspiratoire constitue le critère de jugement principal de notre revue. Quant aux critères de jugements secondaires, il s’agit de la perception de la dyspnée et de la fonction pulmonaire (VEMS). La qualité méthodologique des différentes études incluses a été évaluée à l’aide de l’échelle PEDro. Le niveau de preuve des résultats obtenus a quant a lui été évalué grâce au système de la HAS et au système GRADE.
Résultats : nous pouvons supposer qu’un programme d’entraînement musculaire inspiratoire a un impact déterminant sur l’augmentation de la force musculaire inspiratoire ainsi que sur la diminution de la perception de dyspnée. Cependant, aucun effet probant n’est relevé sur la fonction pulmonaire.
Discussion : le faible échantillon proposé dans les différentes études ainsi que la présence de limites sérieuses rend l’interprétation des résultats difficile. Des études complémentaires incluant notamment un échantillon plus large est essentiel afin de clôturer cette revue.
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