The interest of yoga practice in Parkinsonian patients on the UPDRS score: literature review and meta-analysis
L’intérêt de la pratique du yoga chez le patient parkinsonien sur le score UPDRS : revue de littérature et méta analyse
Abstract
Introduction: Twenty-five thousand new cases of Parkinson's disease are recorded each year in France. A 55% increase in the number of patients is estimated between 2015 and 2030.It is a disease that affects a large number of people and is constantly increasing. It is a pathology without curative treatment, with multidimensional disorders which significantly deteriorate the quality of life of those affected. Yoga is increasingly practiced, in 2020, more than 3 million yogis in France were recorded. It could represent a complement in the care of Parkinson's patients.
Objective: The first step is to determine the therapeutic benefit of yoga in Parkinson's patients, based on the UPDRS (Unified Parkinson Disease Scale) score. But also to provide information to physiotherapists who would like to add yoga to their therapeutic arsenal.
Method: Different databases were surveyed, PEDro , Sciences Directes and Pubmed. The PICO model was used to guide the research strategy.Six studies were kept according to the inclusion criteria. The population studied is composed of Parkinson's patients of all ages, all stages of Hoehn and Yahr, of both sexes, of all duration of the disease and any dose of levodopa. The intervention in these studies is yoga, primarily hatha, with associated meditation, relaxation, and breathing techniques. The different comparators of these six studies are: the control group, the waiting list and stretching. The outcome were : the UPDRS or MDS-UPDRS. (Movement Disorders Society).
Results: Concerning the PEDro bias evaluation scale, we obtain an average of 7.5/10 which may seem correct. However the ROB tells us thanks to its additional criterion that many other biases are present. A forest plot was modeled in order to be able to present an estimate of the average standardized confidence interval. This is: -0.27[-0.69 ; 0.14] therefore very slightly in favor of yoga.
Conclusion: In this review, there was no significant change in the UPDRS score compared to the comparators. However, very few studies were available,of these, the majority had biases such as small population samples. It would be interesting to conduct more research with correct methods. This can be added to our practice as an additional tool to vary the sessions, add a meditative component. But yoga can also be used for other patients with other pathologies.
Introduction : vingt-cinq mille nouveaux cas de maladie de Parkinson sont enregistrés chaque année en France. Une augmentation de 55 % du nombre de patients est estimée entre 2015 et 2030. C'est une maladie qui touche un grand nombre de personnes et qui est en constante augmentation. Il s’agit d’une pathologie sans traitement curatif avec des troubles multidimensionnels qui détériorent considérablement la qualité de vie des personnes atteintes. Le yoga est de plus en plus pratiqué, en 2020, plus de 3 millions de yogis en France ont été recensés. Cela pourrait représenter un complément dans la prise en charge des parkinsoniens.
Objectif : la première étape consiste à déterminer le bénéfice thérapeutique du yoga chez les patients parkinsoniens, sur la base du score UPDRS (Unified Parkinson Disease Scale). Mais également d'informer les kinésithérapeutes qui souhaiteraient ajouter le yoga à leur arsenal thérapeutique.
Méthode : différentes bases de données ont été sondées, PEDro, Sciences Directes et Pubmed. Le modèle PICO a été utilisé pour guider la stratégie de recherche. Six études ont été retenues selon les critères d'inclusion. La population étudiée est composée de patients parkinsoniens de tous âges, de tous stades de Hoehn et Yahr, des deux sexes, de toute durée de la maladie et de toute dose de lévodopa. L'intervention dans ces études est le yoga, principalement le hatha, avec des techniques de méditation, de relaxation et de respiration associées. Les différents comparateurs de ces six études sont : le groupe témoin, la liste d'attente et l'étirement. On retrouve comme outcome : l'UPDRS ou MDS-UPDRS. (Société des troubles du mouvement).
Résultats : concernant l’échelle d’évaluation du biais PEDro, nous obtenons une moyenne de 7,5/10 ce qui peut paraître correct. Cependant le ROB nous indique grâce à son critère supplémentaire que de nombreux autres biais sont présents. Un Forest plot a été modélisé afin de pouvoir présenter une estimation de l'intervalle de confiance standardisé moyen. Celui-ci est : -0,27[-0,69 ; 0,14] donc très légèrement en faveur du yoga.
Conclusion : dans cette revue, il n'y a pas eu de changement significatif du score UPDRS par rapport aux comparateurs. Cependant, très peu d’études étaient disponibles, parmi elles, la majorité présentaient des biais tels qu’un petit échantillon de population. Il serait intéressant de mener davantage de recherches avec des méthodes correctes. Cela peut être ajouté à notre pratique comme outil supplémentaire pour varier les séances ou encore pour ajouter une composante méditative. Mais le yoga peut aussi être utilisé pour d’autres patients présentant d’autres pathologie.
| Origin | Files produced by the author(s) |
|---|