Pendant longtemps, de part le postulat que les antiparasitaires externes soient appliqués à des très faibles quantités sur les carnivores domestiques, l'impact qu’ils peuvent avoir sur le milieu n’a en réalité jamais vraiment suscité une grande attention. Cependant, ces animaux sont de plus en plus nombreux et médicalisés. Bien que ce travail se concentre en partie sur les molécules de la famille des Avermectines et des Isoxazolines, la notion globale de toxicité et d’impact des médicaments vétérinaires est discutée. Il paraît essentiel de questionner et d’évaluer l'intérêt que portent les auxiliaires vétérinaires. Les ASV tiennent un rôle principal dans la diffusion des bonnes pratiques d’usage, qui sont, en réalité, une des clés de voûte pour réussir à limiter l’impact environnemental des spécialités vétérinaires. De par leur contact avec les utilisateurs, la préoccupation environnementale de ces professionnels a été évaluée au travers d’un questionnaire. Composé de 11 questions, il a permis de collecter 46 avis. Les conclusions se sont basées sur les résultats bruts et sur des modalités statistiquement dépendantes. L’envie d’évoluer et la prise de conscience des professionnels de la santé se font ressentir. La communauté d’ASV est, pour une large majorité, consciente et volontaire pour mieux sensibiliser les utilisateurs sans réelle différence entre les ASV des milieux urbains ou ruraux ou en fonction de leur ancienneté. Le questionnaire a permis de mettre en évidence certaines lacunes principalement concernant le partage et la diffusion de la réalité scientifique sur l’écotoxicité. Des efforts seraient à envisager pour enrichir les contenus de formation des ASV.