Bovine besnoitiosis retrospective study in the correze department
La besnoitiose bovine, étude rétrospective dans le département de la Corrèze
Résumé
Bovine besnoitiosis is an ever-increasing disease in France. Initially limited to the Pyrénées, it is now affecting a large number of departments. The aim of this study was to provide a description of besnoitiosis in the Corrèze department, to describe the contexts in which cases were discovered, the animals affected and the management carried out, and to monitor the evolution of the disease in the department from 2014 to 2023. The data collected by the GDS Corrèze revealed a number of issues. The serological and clinical incidence of the disease remains low, despite an increase in the number of positive cattle over the last three years. The number of tests carried out continues to rise, and young animals are the most frequently tested. The study of one farm illustrated the management difficulties involved, but also enabled us to put forward a number of hypotheses to explain the high seroprevalence without identifying a 'super-spreader': a non-isolated case.
La besnoitiose bovine est une maladie de plus en plus présente en France. D’abord cantonnée au pourtour Pyrénéen, elle concerne aujourd’hui un grand nombre de départements. Dans cette étude, l’objectif était de réaliser un portrait de la besnoitiose au sein du département de la Corrèze, de décrire les contextes de découverte des cas, les animaux infectés, la gestion réalisée et de suivre l’évolution de la maladie au cœur du département de 2014 à 2023. Les données récoltées par le GDS Corrèze ont permis de relever plusieurs points. L’incidence sérologique et l’incidence clinique de la maladie restent faibles, malgré une augmentation des bovins positifs sur les trois dernières années. Le nombre de tests réalisés ne cessent de croitre et les jeunes animaux sont les plus testés. L’étude d’un élevage a permis d’illustrer les difficultés de gestion mais aussi de formuler plusieurs hypothèses pour expliquer une forte séroprévalence sans identification de « super-spreader » : un cas non isolé.
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