Impact of positive contextual factors mediated by the physiotherapist in the management of common chronic low back pain on the RMDQ score
Impact des facteurs contextuels positifs médiés par le kinésithérapeute dans la prise en charge des lombalgies chroniques communes sur le score RMDQ
Abstract
Introduction: Low back pain is a symptom and not a disease. It is defined as pain between the thoracolumbar junction and the lower gluteal fold. In France, 2 to 7% of cases of low back pain become chronic, affecting 3 to 4 million French people. Chronic low back pain is one of the leading causes of disability among working-age adults, and its functional impact is increasing: globally, years lived with disability due to low back pain increased by 54% between 1990 and 2015. Chronic low back pain raises many questions and has attracted the interest of numerous healthcare professionals. Many interventions have been implemented to try to improve its symptoms, but none of these therapies have reduced pain in the long term with increased function recovery. The integration of contextual factors is an emerging concept that could be relevant in the management of common chronic low back pain.
Objective: To evaluate the impact of modulating positive contextual factors in patients with chronic common low back pain on the RMDQ score.
Method: Three databases were consulted (PubMed, PEDro, Cochrane) to collect relevant articles. Inclusion and exclusion criteria were predefined. The study design included in this review was the randomized controlled trial. Article selection, data extraction, and methodological risk of bias assessment were performed by a single reviewer. Our outcome measure was the Roland Morris Disability Questionnaire (RMDQ).
Results: Four studies were included, comprising a total of 618 patients. Meta-analysis demonstrates the long-term effectiveness of integrating contextual factors (6 months-1 year).
Discussion: The uncertainties and various biases found make it difficult to interpret the results and extrapolate them to the population.
Conclusion: Despite long-term results, they remain difficult to interpret due to the recent emergence of contextual factors. It would be relevant to conduct larger randomized controlled trials, target specific contextual factors, and implement effective control groups in the physiotherapy setting.
Introduction : la lombalgie est un symptôme est non une maladie. Elle se définit par une douleur entre la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier inférieur. En France, 2 à 7% des lombalgies deviennent chronique, ce qui représente 3 à 4 millions de Français(es). La lombalgie chronique est l’une des principales causes d’invalidité chez les adultes en âge de travailler et son impact fonctionnel est en augmentation : mondialement, les années vécues avec un handicap causé par une lombalgie ont augmenté de 54% entre 1990 et 2015. La lombalgie chronique pose beaucoup de questionnements et suscite l’intérêt d’un grand nombre de professionnels de la santé. De nombreuses interventions ont été mises à l’œuvre pour tenter d’améliorer ses symptômes mais aucune de ces thérapies n’a réduit la douleur à long terme avec une récupération accrue de la fonction. L’intégration des facteurs contextuel est un concept émergent qui pourrait être pertinent dans la prise en charge de la lombalgie chronique commune.
Objectif : évaluer l’impact de la modulation des facteurs contextuels positif chez les patients atteints de lombalgie commune chronique sur le score RMDQ
Méthode : Trois bases de données ont été consultées (PubMed, PEDro, Cochrane) afin de recueillir nos articles. Les critères d’inclusion et d’exclusion ont été préalablement définis. Le schéma d’étude inclus dans cette revue était l’essai contrôlé randomisé. La sélection des articles, l’extraction des données et l’évaluation méthodologique des risques de biais a été effectuée par un seul examinateur. Notre critère de jugement était le questionnaire d’incapacité fonctionnelle Roland Morris (RMDQ).
Résultats : quatre études ont été incluses avec un total de 618 patients. La méta-analyse illustre une efficacité de l’intégration des facteurs contextuels à long terme (6 mois-1an).
Discussion : les imprécisions et différents biais retrouvés rendent difficile l’interprétation des résultats et l’extrapolation de ceux-ci à la population.
Conclusion : malgré des résultats obtenus à long terme ceux-ci restent difficilement interprétables du fait de l’émergence récente des facteurs contextuels. Il serait pertinent de conduire des essais contrôlés randomisés de plus grande ampleur, cibler un facteur contextuel précis et mettre en place des groupes contrôle efficaces dans le milieu de la kinésithérapie.
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