Passage à l'empreinte numérique : conséquences sur la réalisation et l'adaptation clinique des prothèses amovibles partielles à châssis métalliques
Abstract
La Prothèse Amovible Partielle à Châssis Métallique (PAPCM) est une option parfois indispensable au remplacement dentaire chez le patient partiellement édenté. L’essor des caméras optiques a permis une nouvelle approche pour la réalisation de ces prothèses. Notre étude a pour but de mettre en avant le ressenti ainsi que le vécu des chirurgiens-dentistes et des prothésistes du Finistère. Nous les avons interrogés sur l’utilisation de l’empreinte numérique, de la réalisation à l'adaptation clinique des PAPCM. L’enquête totalise 90 réponses de chirurgiens-dentistes finistériens soit 14,1% des chirurgiens-dentistes du Finistère et 11 réponses de prothésistes sur les 30 laboratoires de prothèse adjointe répertoriés dans ce même département. Environ la moitié des chirurgiens-dentistes interrogés utilisent l’empreinte numérique en PAPCM dont plus de 95% recommandent son emploi. L’autre moitié des chirurgiens-dentistes interrogés reste sceptique pour des raisons économiques, de non-équipement du cabinet ou du prothésiste, ou encore par un manque de confiance dans la fiabilité de ces empreintes. Bien que 75% des prothésistes interrogés disposent d’une chaîne de production partiellement ou totalement numérique, plus de la moitié d’entre eux montrent une préférence pour l’empreinte physico-chimique traditionnelle.
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