Monitoring of gastrointestinal strongyle infestation in basco-bearnaise sheep herds grazing in the Pyrenees Atlantiques and circulation of eprinomectin-resistant haemonchus contortus strains
Suivi de l’infestation en strongles gastro-intestinaux de troupeaux de brebis basco-béarnaises estivant dans les Pyrénées Atlantiques, et circulation de souches d’haemonchus contortus résistants à l’éprinomectine
Résumé
Resistance of gastrointestinal strongyles limits therapeutic options in dairy sheep farming, and the mixing of herds during transhumance may contribute to the spread of resistant strains. We conducted coproscopic monitoring in two co-transhumant farms with species identification, notably through Nemabiome analyses and morphological identifications. Eprinomectin was ineffective in both farms: FECR of 51% in 2021 and FECR of -53% in 2022. Resistance ismainly carried by Haemonchus contortus. This study raised questions about the ability of Haemonchus contortus to complete life cycles in summer pastures, possibly due to climate change. Our results call for a revision of parasite management, which should be anticipated before moving the herds to the mountains, possibly involving treatment of first-time breeders before transhumance. The situation is already critical, but changes in practices could help preserve herd health and limit the impact of anthelmintic molecules on fragile ecosystems.
La résistance des strongles gastro-intestinaux limite les options thérapeutiques en élevage ovin laitier et le mélange des troupeaux en transhumance pourrait contribuer à la dissémination des souches résistantes. Nous avons effectué un suivi coproscopique dans deux élevages cotranshumants avec identification d’espèces, notamment par analyses Némabiome et identifications morphologiques. L’éprinomectine s’est révélée inefficace dans les deux élevages : FECR de 51% en 2021 et FECR à -53% en 2022. La résistance est surtout portée par Haemonchus contortus. Cette étude a soulevé des questionnements au sujet de la capacité d’Haemonchus contortus à effectuer des cycles en estive à la faveur du réchauffement climatique. Nos résultats obligent à une révision de la gestion du parasitisme qui doit être anticipé avant la montée en estive, passant potentiellement par un traitement des primipares avant la transhumance. La situation est d’ores et déjà critique mais un changement des pratiques permettrait de préserver la santé des troupeaux mais aussi de limiter l’impact des molécules anthelminthiques dans des écosystèmes fragiles.
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