Impact of different blood sampling procedures on rainbow trout (Oncorhynchus Mykiss) and the associated period for blood regeneration
Impact de différentes procédures de prélèvements sanguins sur la truite Arc-en-ciel (oncorhynchus mylkiss) et durée de regénération sanguine
Résumé
Afin de mieux raffiner les protocoles utilisant des salmonidés en expérimentation animale et de mieux respecter leur bien-être, une meilleure compréhension de l’impact des prélèvements sanguins sur l’homéostasie des animaux était nécessaire. D’après le CCPA, seul 0,1 % du poids vif d’un poisson devrait-être prélevé. Cependant, ce volume est souvent insuffisant pour permettre de mesurer l’ensemble des paramètres requis sans euthanasie, et ne permet généralement pas de réaliser des suivis longitudinaux, pourtant les plus à même de réduire le nombre d’animaux utilisés et de mieux déterminer les variabilités inter-individuelles. L’objectif de la présente étude est de caractériser l’impact de prélèvements sanguins de volumes supérieurs à 0,1 % du poids vif chez des truites arc-en-ciel, en prélèvement unique ou répétés, ainsi que le temps au bout duquel ces poissons seraient de nouveau prélevables. Nous avons montré au sein de cette étude que les volumes prélevés, à savoir 0,1 %, 0,3 % et 0,45 % du poids vif en prélèvement unique et 0,3 %, 0,45 % et 0,6 % du poids vif en prélèvements répétés, sont des ponctions bien tolérées chez les truites arc-en-ciel. La durée de régénération sanguine à la suite de ces prélèvements reste cependant plus difficile à définir, probablement entre 8 et 12 semaines. Les poissons prélevés en une seule prise semblent récupérer plus vite que les poissons prélevés en plusieurs fois. Dans notre étude, l’impact des prélèvements de contrôle de 0,2 mL toutes les deux semaines semble être plus significatif qu’anticipé sur la régénération sanguine. Du fait des nombreuses difficultés rencontrées au sein de cette étude, telles qu’une forte mortalité due à un champignon opportuniste, qu’une panne de courant à la station aquacole et ses nombreuses conséquences sur l’organisation de l’étude ou qu’une mauvaise calibration de l’héparine dans le matériel de prélèvement, cette étude n’a pas complètement permis de qualifier la vitesse de régénération sanguine et gagnerait à être complétée afin de préciser ces résultats.
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