Risk of depression associated with the use of hormonal contraceptive
Risque de dépression associé à la prise de contraceptifs hormonaux
Résumé
Des millions de femmes dans le monde utilisent la contraception hormonale pour réguler les naissances. Bien qu’elle soit associée à plusieurs effets indésirables bien connus, tels que le risque de thrombo-embolie, d'autres effets comme l'impact sur l'humeur restent controversés et nécessitent davantage de recherches. Dans cette
thèse, nous explorerons diverses études pour mettre en évidence le lien potentiel entre la dépression et l'utilisation de contraception hormonale.
Les contraceptifs hormonaux modifient les niveaux d'hormones sexuelles (œstrogène et progestérone) influençant ainsi le cycle reproductif dans le but de réduire le risque de grossesse. Des études ont suggéré que ces modifications hormonales peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale, bien que les mécanismes sous-jacents ne soient pas encore entièrement compris.
Plusieurs études ont traité ce sujet mais leurs résultats peuvent parfois être contradictoires. Une étude menée au Danemark a révélé une augmentation de la prévalence de la dépression chez les femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux par rapport à celles qui n'en utilisent pas. D'après cette étude, le risque de dépression peut être influencé par : le type de contraceptif utilisé, le type et la quantité d'hormones administrées et par la durée d'utilisation de ces contraceptifs. Les résultats suggèrent que les contraceptifs progestatifs seuls à des doses élevées sont particulièrement associés à un risque accru de dépression notamment chez les adolescentes. D’autres études confirment ces résultats, tandis que d’autres encore comme les recherches menées par l'université d'état de l'Ohio, contredisent ces conclusions. Ces dernières affirment que le risque de dépression n'est pas directement lié à l'utilisation de la contraception hormonale mais dépend plutôt des conditions personnelles de l'individu, (adolescence, prédisposition à développer une dépression…). Cette thèse vise à synthétiser ces différentes données pour offrir une vision plus claire des risques associés à la contraception hormonale.